JO 2024 : les mascottes les plus célèbres des Jeux

Publié : 30 juillet 2024 à 14h09 par Nicolas Mercier

À l’occasion des Jeux Olympiques, suivez notre série d'articles sur le plus grand rassemblement sportif au monde.

JO 2024 : les mascottes les plus célèbres des Jeux
JO 2024 : les mascottes les plus célèbres des Jeux
Crédit : Paris 2024

Les mascottes olympiques, ces personnages emblématiques qui incarnent l'esprit des Jeux, sont devenues au fil des éditions un élément incontournable de l'événement sportif le plus prestigieux au monde. 

Depuis leur apparition officielle en 1972 à Munich, les mascottes olympiques font partit intégrante du spectacle des Jeux

Ces créatures, souvent inspirées de la culture et de l'histoire du pays hôte, ont pour mission de représenter les Jeux aux yeux du monde entier.

  • Waldi (Munich 1972) : Un teckel aux couleurs de l'arc-en-ciel, symbole de la paix et de l'amitié. Waldi fut la première mascotte officielle des Jeux Olympiques d’été.

 

Crédit : Olympics.com

 

  • Amik (Montréal 1976) : Un castor, animal emblématique du Canada, représenté avec un chapeau de trappeur. Amik incarnait la force et la détermination et renvoyait aux origines du peuple canadien, qui avait pu prospérer dans le commerce de peaux de castor.

 


Crédit : Olympics.com

 

  • Misha (Moscou 1980) : Un ourson, symbole de la Russie, habillé d'une tenue traditionnelle, a été créé après avoir connu 60 versions différentes. Cette dernière est devenue Misha, l'une des mascottes les plus populaires de l'histoire des Jeux.

 


Crédit : Olympics.com

 

  • Cobi (Barcelone 1992) : Un chien de berger catalan, symbole de la joie de vivre et de l'hospitalité espagnole. Cobi était représenté avec un chapeau de paille et une guitare, mais disposait de nombreuses tenues adaptées à la situation dans laquelle il pouvait se trouver. Cobi est aussi la premières mascotte à avoir été la star d'un dessin animé destinée aux enfants.

 


Crédit : Olympics.com

 

  • Izzy (Atlanta 1996) : Une créature futuriste et colorée, sans forme définie, représentant la diversité et l'innovation. Izzy est la première mascotte générée par ordinateur. Ayant connu plusieurs versions, ce sont finalement les enfants d’Atlanta qui ont peaufiné et nommé la créature. Elle a aussi connu son heure de gloire dans un cartoon diffusé sur les télévisions américaines.

 


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  • Syd, Olly et Millie (Sydney 2000) : À Sydney, il n’y avait pas une mais trois mascottes ! Trois animaux en peluche représentant le koala, l'ornithorynque et l'échidné, symboles de la faune australienne.

 


Crédit : Olympics.com

 

  • Beibei, Jingjing, Huanhuan, Yingying et Nini (Pékin 2008) : Après avoir connu trois mascottes à Sydney, Pékin décide de surenchérir avec cinq mascottes ! Elles représentent chacune un élément (feu, forêt, terre, eau et ciel), inspirées des animaux du zodiaque chinois. Encore une fois, une série de 100 épisodes de dessins animés intitulée "Les Aventures Olympiques de Fuwa" a été diffusée sur plus de 100 chaînes de télévision dans toute la Chine.

 


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  • Vinicius (Rio 2016) : Une créature colorée et joyeuse, inspirée de la faune brésilienne, représentant la diversité culturelle du pays.

 


Crédit : Olympics.com

 

  • Phryges (Paris 2024) : Des bonnets phrygiens, symboles de la Révolution française, incarnant la liberté et l'égalité. Plutôt discrète pendant la préparation des Jeux Olympiques de Paris, elle s’est tout de même fait remarquer sur la Seine, peu avant le début de cette olympiade.

    Mais qu'avait-elle fait pour être escortée de la sorte sur un bateau parcourant la Seine ?

Les réactions ne se sont pas fait attendre. La controverse sur fond d'anatomie féminine n’a pas manqué de faire parler au moment de la révélation de ces Phryges Olympiques. L’une étant destinée aux Jeux Olympiques et l'autre aux Jeux Paralympiques, symbolisée par sa prothèse de jambe.