Un maire agressé en Charente-Maritime, un autre victime de tags insultants en Charente

Alors que le Gouvernement a présenté un plan début juillet pour renforcer la protection des élus, deux maires de Charente et Charente-Maritime s'ajoutent aux victimes de violences et menaces.

Ce lundi 21 août, Fabrice Geoffroy, le maire de Courcôme en Charente, a découvert avec effroi la présence de tags insultants sur le mur de son domicile. La goutte de trop pour celui qui effectue son deuxième mandat à la tête de la commune : "J’ai déjà été pris à partie, été engueulé, on m’a déjà arraché des affiches, mais des insultes taguées sur ma maison principale, ça n’était jamais arrivé, a-t-il déclaré dans les colonnes de Charente-Libre. J’ai l’impression qu’il existe une chasse aux élus. Plus ça avance, plus le rôle est compliqué et on sent qu’il y a quelque chose qui ne va pas."

Une enquête pour "dégradations de biens d’autrui" a été ouverte pour tenter de retrouver le ou les auteurs.

Une centaine de kilomètres plus loin, en Charente-Maritime, le maire de L'Houmeau a quant à lui été victime d'une agression physique après avoir tenté d'empêcher l'installation de gens du voyage sur le stade municipal. Jean-Luc Algay, qui a eu une côte fêlée, a raconté les faits à l'AFP : "un gaillard de 30 ans, j'en ai 60, m'a ceinturé au visage puis au torse et j'ai commencé à recevoir des coups avant d'être projeté contre une voiture. J'en ai eu le souffle coupé et je suis tombé au sol. Là, ils m'ont filmé en disant 'le maire est par terre' comme si j'étais une proie".

La substitut du procureur de La Rochelle a indiqué que l'identification de l'agresseur est "en cours".