Tourisme : belle saison pour La Mine Bleue

Un voyage à 126 mètres sous terre à la découverte des anciennes mines d’ardoise du segréen. Voilà ce que nous propose La Mine Bleue. Une visite qui permet notamment d’échapper aux canicules de l’été.

Premier bilan avec Bénédicte Flamand, directrice du site.

Que peut-on dire de cette saison 2023 ?

2023, c’est une belle saison, même si elle n’est pas encore terminée. Pour le moment, la tendance est plutôt très positive. Par rapport à 2022, on est sur une fréquentation qui, pour le moment, est de l’ordre de plus 20%. C’est une belle hausse de fréquentation. Je dis bien pour le moment puisqu’il nous reste deux mois et demi d’ouverture. Nous fermons le 12 novembre et les mois à venir ne sont pas non plus les mois qui sont les plus remplis.

Comment expliquez-vous cette hausse importante de fréquentation ?

Je pense qu’il y a plusieurs facteurs. De notre côté, le facteur communication, le fait qu’on ait des visiteurs qui, de plus en plus, entendent parler de La Mine Bleue. On va aussi chercher des visiteurs un petit peu plus loin. Avant on avait beaucoup plus de visiteurs qui venaient du Maine-et-Loire ; ils viennent aussi désormais des départements voisins. On a une connaissance de La Mine Bleue qui est beaucoup plus importante dans le reste des départements des Pays de la Loire.

Vous avez bénéficié aussi de conditions météorologiques favorables cet été ?

En effet à La Mine Bleue, quand il fait très chaud, on attire un grand public. C’est le cas aussi quand il pleut puisqu’on est à l’abri pendant 1h30 à 126 mètres sous terre. Donc le temps de cet été qui a été caniculaire pour une partie du mois de juillet, puis un petit peu plus maussade au mois d’août, nous a bien profité.

Avez-vous des projets pour ces prochaines années à La Mine Bleue ?

Il y a toujours des projets, heureusement. Notamment des projets de scénographies qui vont être ajoutés en surface de La Mine Bleue. On va installer une nouvelle scénographie pour que nos visiteurs puissent poursuivre leur expérience et en apprendre un peu plus encore sur la vie des ardoisières au début du XX^e siècle. On va renouveler également notre scénographie en fond de mine avec le changement de l’ensemble de nos mannequins et l’ajout de nouveaux mannequins. On a 40 mannequins qui vont arriver, entre la surface et le fond, d’ici à l’été 2024.

(retranscription M. Le Gac)