GM&S: les salariés attaquent le plan social devant la justice administrative

21 octobre 2017 à 7h27 par Rédaction Alouette

<p><span style="color:rgb(0, 0, 0); font-family:arial,helvetica,sans-serif; font-size:14px">Les salariés de l'équipementier creusois GM&amp;S, liquidé et repris par l'emboutisseur GMD en supprimant 156 emplois, ont déposé vendredi un recours en annulation du plan social devant la justice, à quelques jours d'être reçus à l'Elysée par le cabinet d'Emmanuel Macron.</span></p>

Les salari�s de l'�quipementier creusois GM&S, liquid� et repris par l'emboutisseur GMD en supprimant 156 emplois, ont d�pos� vendredi un recours en annulation du plan social devant la justice, � quelques jours d'�tre re�us � l'Elys�e par le cabinet d'Emmanuel Macron.



"Nous contestons le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) sur au moins deux points. D'abord les crit�res choisis pour �tablir la liste des salari�s licenci�s. Mais �galement sur la constitution m�me de ce PSE (...) hallucinant, bricol� � la h�te parce qu'au plus haut niveau il fallait en finir avec le dossier GM&S", a d�clar� Vincent Labrousse, encore �lu CGT mais concern� par les licenciements.



R�sultat de cette h�te, selon le porte-parole du CE, les crit�res �tablis "�liminent des comp�tences cl�s pour GMD", notamment "des techniciens m�thode, des ouvriers en soudage et robotique, en maintenance outillage".



Le d�l�gu� d�nonce �galement "un manque de transparence de la part du mandataire, qui n'a jamais fourni la liste des salari�s et les points attribu�s � chacun sur les base des crit�res qu'il avait retenu".



"Si j'y vais, c'est que j'ai des arguments solides", a assur� l'avocat des salari�s, Me Jean-Louis Borie, qui a d�pos� le recours vendredi au tribunal administratif de Limoges.



La justice administrative a trois mois pour se prononcer sur le fond, mais la proc�dure port�e permettra aussi, selon l'avocat, "d'ouvrir d'autres portes aux salari�s qui souhaiteraient demain contester leur licenciement devant le conseil des prud'hommes".



Lundi, une d�l�gation de GM&S doit �tre re�ue par deux conseillers de l'Elys�e, o� ils entendent parler de "r�embauche de salari�s, mais �galement d�marches de recherche d'emplois dans leur bassin de vie: Creuse, Haute-Vienne, Indre", a expliqu� M. Labrousse.



D�but octobre, les salari�s de GM&S avait manifest� � l'occasion de la visite du chef du pr�sident Macron � �gletons (Corr�ze) et s'�taient oppos�s aux forces de l'ordre. Le chef de l'Etat, en apart�, avait critiqu� ce jour-l� "ceux qui foutent le bordel" au lieu de chercher s'il ne pouvaient avoir un poste "pas loin de chez eux".