Qui est Kamala Harris, pressentie pour remplacer Joe Biden dans la course à la présidence américaine ?
22 juillet 2024 à 11h16 par Nicolas Mercier avec AFP
En l'espace d'une semaine, la campagne présidentielle américaine a connu deux rebondissements majeurs.
Un deuxième coup de tonnerre a frappé les États-Unis ce dimanche. Une semaine après la tentative d’assassinat de Donald Trump, Joe Biden, 81 ans, son opposant démocrate, annonce se retirer de la campagne.
Immédiatement après cette annonce, tous les regards se sont tournés vers une femme, Kamala Harris, son actuelle vice-présidente, pressentie pour devenir sa remplaçante dans cette campagne présidentielle.
D’un père jamaïcain et d’une mère indienne, Kamala Harris a brisé beaucoup de barrières durant sa carrière politique.
Âgée de 59 ans, elle est amenée à devenir la première femme candidate à la présidentielle américaine depuis Hillary Clinton en 2016.
Diplômée de l’université Howard, fondée à Washington pour accueillir les étudiants afro-américains en pleine ségrégation, elle est une porte-étendard de la cause afro-américaine.
À jamais la première
Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle a été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme et la première personne noire à diriger les services judiciaires de l’État le plus peuplé du pays.
En 2020, lors de l’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis, elle devient la première femme afro-américaine et asio-américaine à occuper le poste de vice-présidente.
Bras droit incontestable de Joe Biden durant tout son mandat, elle est évidemment propulsée en tête de liste des éventuels successeurs de Joe Biden en tant que candidate à la présidence des États-Unis, face à Donald Trump.
Joe Biden a d’ailleurs immédiatement apporté son soutien à sa vice-présidente.
À son tour, Kamala Harris affirmait son “intention de mériter et de gagner cette nomination”.
De nombreux démocrates ont embrayé le pas, à l’image du clan Clinton (Bill et Hillary).
Depuis cette annonce, les Démocrates connaissent une hausse spectaculaire de dons en leurs faveur. Près de 47 millions de dollars ont été récoltés, un record lors de cette campagne.