JO 2024 : La ferveur d'une commune vendéenne derrière Louise Maraval, en finale des JO

Des terrains de l’Entente Sèvre au Stade de France… c’est le long chemin parcouru par Louise Maraval, 23 ans, devenue l'héroïne locale lors de son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Durant toute la semaine, c’est l'entièreté du village de La Verrie qui était derrière son athlète. “Lors des séries, on a déjà mis en place un écran géant, il y avait du monde mais pas autant que ce soir”, constatait Charles Szygenda, organisateur de cette Fanzone made in Chanverrie.

Une 8ème place qui a goût de victoire

Cette folle semaine ne s’est pas conclue par une médaille qui, au vu de la concurrence, aurait été miraculeuse.

Mais la 8e (et dernière) place acquise lors de cette finale olympique fait figure d’anecdote, tant cette participation à la l'une des plus grande course du monde est un exploit retentissant pour l'athlétisme français.

“Une finale olympique réunit, tout simplement, les huit meilleures coureuses du monde… et Louise en faisait partie. C’est la chose la plus importante ce soir, le résultat est secondaire”, annonçait Mickaël Genty, ancien entraîneur de Louise et président du club de l’Entente Sèvre, devenu, le temps d’une soirée, speaker dans une salle entièrement dévouée à la cause de la jeune Vendéenne.

“Être aux Jeux Olympiques, c’est déjà une énorme victoire, alors courir en finale olympique aux côtés des meilleures du monde, c’est irréel et il ne fallait pas manquer ça”, s’extasiait Mickaël, après la course.

Lui, qui était présent, deux jours plus tôt au Stade de France pour suivre les demi-finales de sa protégée, ne voyait pas la différence entre les tribunes du stade de Saint-Denis et l’ambiance survoltée au moment de l’arrivée de Louise sur l’écran géant.

“Partout où elle va, elle soulève les foules. C’est une des grandes qualités de Louise. Elle est humble, à l’écoute, mais surtout, elle n’a peur de rien !”

Une performance déjà historique

Ce sont peut-être toutes ces qualités qui ont mené la jeune athlète à être la première Française de l’histoire en finale olympique du 400 m haies.

“La courbe de progression est immense, elle n’a que 23 ans, elle va progresser et cette finale est un gain d’expérience immense pour elle. Elle va continuer de se fixer des objectifs pour être toujours plus compétitive. Dans quatre ans, aux JO de Los Angeles, qui sait où elle sera ?”

Jean-François Fruchet, maire de la ville et premier supporter de Maraval, donne déjà son pronostic pour la prochaine olympiade : “Vu comment elle progresse et ce qu’elle réalise depuis des années, elle sera sur le podium ! J'en suis certain !”

Derrière cette prévision se cache énormément de fierté pour une commune qui met en avant les valeurs d’entraide et de persévérance. Louise en est la parfaite représentante.