Vendée Globe 2024-2025 : combien le vainqueur gagne-t-il ?
Publié : 6h03 par Brieuc Souetre
À quelques heures de l’arrivée des premiers skippers aux Sables-d’Olonne, découvrez les gains perçus par les marins du Vendée Globe.
Après deux mois en mer, les premiers skippers de la 10e édition du Vendée Globe s'apprêtent à franchir la ligne d'arrivée. Si le public les attend pour les applaudir chaleureusement, une somme d'argent leur est également promise.
Aussi original que cela puisse paraître, le montant total des primes attribuées aux marins du Vendée Globe correspond au montant des inscriptions versées par ces derniers pour pouvoir participer à ce tour du monde en solitaire. Ils étaient 40 à verser chacun 20 000 euros au moment de leur inscription, ce qui donne ainsi un total de 800 000 euros de primes à attribuer aux skippers qui terminent la course.
Sur ces 800 000 euros, le vainqueur recevra 200 000 euros.
Défini par l'article 16 du règlement du Vendée Globe, la répartition des gains est scrupuleusement répartie entre les skippers classés :
1er : 200 000 €
2nd : 140 000 €
3e : 100 000 €
4e : 80 000 €
5e : 50 000 €
6e : 40 000 €
7e : 30 000 €
8e : 25 000 €
9e : 20 000 €
10e : 15 000 €
Les skippers classés au-delà du top 10 se partagent 100 000 €.
De 5 à 7 millions d'euros pour un bateau neuf
Si les sommes, a priori, paraissent assez élevées, elles ne suffisent pas à couvrir les frais de la course. Rien que le bateau coûte plusieurs millions d'euros a révélé Charlie Dalin, dans notre podcast "Les secrets du Vendée Globe". Selon Antoine Mermod, président de la classe Imoca, pour L'équipe," les Imoca dernières générations peuvent s'inscrire dans une fourchette de 5 à 7 millions d'euros."
Ces coûts astronomiques sont parfois difficiles à financer. Si le sponsor est la principale source de financement, d'autres innovent et cherchent des fonds ailleurs. Romain Attanasio, skipper du Vendée Globe, a eu recours à un financement participatif pour couvrir des dégâts subis sur son bateau avant le départ de la course en novembre dernier.
Le métier de skipper est un métier plutôt précaire et surtout très inégal. Les gains perçus ne permettent pas de rembourser le temps et l'argent que les marins investissent dans "L'Éverest des mers".