L’Angevin Benoît, 2ème plus grand Maestro de N’oubliez pas les paroles : "c’est fou d’arriver à ce stade là" !
Publié : 18h37 par Corentin Mathias
Depuis le 2 décembre 2024, Benoît, maestro du jeu N’oubliez pas les paroles, sur France 2, nous impressionne par sa mémoire et anime nos débuts de soirée.
L’Angevin de 31 ans, photographe de métier, ne cesse de progresser et de nous impressionner depuis un mois et demi et il a, a nouveau marqué le programme ce week-end.
Ce vendredi 10 janvier, il a battu le record du nombre de victoires (65 victoires) et le lendemain, il est devenu le 2ème plus grand maestro du jeu de Nagui, à égalité avec un autre maestro, Laurens.
Ainsi, avec 68 victoires et 457.000€, Benoît qui vit La Cornuaille, près de Candé, à l’ouest d’Angers, est donc le 2ème plus grand maestro de N’oubliez pas les paroles.
Entretien avec celui qui a révisé plus de 1.000 chansons.
Comment vous sentez-vous en tant que 2ème plus grand maestro ? Est-ce que c’est quelque chose que vous réalisez ?
Je commence tout juste à réaliser. Ce n’est pas quelque chose que j’aurai pu ambitionner dès le départ, parce que ça reste un jeu, on sait qu’on peut se tromper très vite. C’est fou d’arriver à ce stade-là, je me sens reconnaissant envers la vie. Il y a beaucoup de travail derrière, je me suis acharné pendant deux ans, mais c’est vrai que là, je me sens quand même un peu chanceux.
Vous l’avez dit, vous avez travaillé dur, comment est-ce que vous avez organisé vos révisions, votre préparation au jeu ?
Les huit premiers mois pendant deux ans de travail, ça a vraiment été acharné, où je ne faisait quasiment que ça de mes journées, j’avais mis un peu la photo de côté. Je prenais toutes les chansons qui étaient passées le plus à l’émission et qui étaient déjà tombées dans la dernière épreuve, l’épreuve de "La même chanson". J’ai tout appris dans l’ordre, en les écrivant à la main sur des cahiers... je dois avoir plus d’une dizaine de cahiers, rempli de chansons écrites à la main (rires).
Et pour ce qui est de l’apprentissage, c’est très long. On peut apprendre une chanson facilement sur une journée, mais il faut la revoir tout le temps, ce qui fait que c’est très vite beaucoup, beaucoup de travail, quand on arrive à 1.000 chansons.
Pour apprendre 1.000 chansons, il faut avoir une sacrée mémoire, est-ce que vous aviez déjà une bonne mémoire avant l’émission, où c’est quelque chose que vous avez appris à découvrir, au fur et à mesure ?
Alors j’en ai découvert beaucoup sur ma mémoire, en travaillant pour l’émission. J’ai toujours estimé avoir une mémoire qui n’était pas hors du commun, je suis souvent le seul à me rappeler de quasiment rien, dans mon entourage. Donc j’ai quand même une mauvaise mémoire la plupart du temps... c’est vraiment le fait de rabâcher, rabâcher, de revoir les chansons, au moins tous les mois, qui doit aider. Il y a une espèce de chose qui va au-delà de la mémoire, j’ai l’impression que c’est comme une chorégraphie : quand la chanson se lance, moi, je ne réfléchis plus, c’est mon corps qui se souvient de comment on retranscrit la chanson, avec la mâchoire, les cordes vocales...
Comment se déroule les tournages de l’émission ? Le rythme doit être intense...
C’est assez intense effectivement, puisque ce sont des journées de tournage qui vacillent entre 10 et 14 émissions... après, c’est intense, mais quel bonheur ! Tout le plateau me donne de l’énergie, l’équipe casting est à fond derrière nous, c’est du soutien, l’équipe HMC (habillage, maquillage, coiffure), tout le monde est adorable. C’est une superbe aventure humaine. Il faut avoir conscience que ça ne va pas être simple physiquement, mais c’est tellement trop cool (rires).
C’est la question que Nagui pose à chaque candidat à leur arrivée : "si vous gagnez 20.000€, vous en faîtes quoi ?" Est-ce qu’avec 457.000€, vos projets et vos envies ont changé ?
Les projets, c’est quelque chose qu’on revoit absolument tout le temps pendant son parcours, parce que tant qu’on ne sait pas la somme qu’on va avoir, c’est très compliqué de se projeter. Après, il y a des petites folies comme acheter un piano, ce que je n’aurai pas forcément fait avant, partir au Népal avec ma maman, ce sont des petites folies que j’avais prévu dès le début, mais c’est vrai que là, la somme devient tellement colossale, que là tout de suite, je ne sais même pas ce que je vais en faire.
2ème plus grand maestro, c’est un joli parcours, mais est-ce que maintenant, l’objectif est de dépasser Margaux, la numéro 1, avec ses 530.000€ ?
Margaux est toujours un peu loin. J’ai du mal avec les statistiques à me dire comment je peux rattraper Margaux. C’est pour ça, Margaux ce n’est pas vraiment un objectif pour le moment.
Quel est votre meilleur souvenir de l’émission ?
Il y en a tellement ! Je retiens forcément mon passage en 3ème place parce que je n’ai pas su gérer mes émotions, j’ai tout lâché, c’est la première fois que je pleure sur le plateau et c’est très intense. Sinon, il y a eu beaucoup de moments musicaux. Je repense à L’histoire de la vie, avec Jessie.
Si vous aviez un conseil à donner à celles et ceux qui voudraient franchir le pas, pour passer le casting de l’émission... ce serait lequel ?
Ne pas trop réfléchir. Si l’ambition est de faire un beau parcours, on est face à une montagne de travail qui semble complètement inatteignable, quand on est au début. Du coup le fait de trop réfléchir, ça nous empêche juste de commencer... (rires)
Benoît continu son parcours dans N’oubliez pas les paroles et quoiqu’il arrive, les téléspectateurs le retrouveront lors des Masters, la compétition qui rassemble les plus grands maestros. En tant que 2ème plus grand maestro, il est assuré de rester un bon petit moment dans ces Masters.