Bordeaux, Rennes, Nantes et Poitiers dans le classement des meilleures universités mondiales
Publié : 15 août 2024 à 10h30 par Marie Piriou avec AFP
25 établissements français figurent dans les 1.000 premières places du classement de Shanghai qui est sorti ce jeudi matin. Les universités américaines occupent la tête du classement. On retrouve aussi les universités de Bordeaux, Rennes, Nantes et Poitiers.
Crédit : Alouette DR
Les universités américaines, Harvard en tête, occupent une fois de plus le sommet du classement de Shanghai publié ce jeudi. Paris-Saclay se distingue, avec une 12e place, comme le premier établissement d'Europe continentale.
A la première place pour la 22e année consécutive, l'université d'Harvard est suivie par deux autres universités américaines Stanford et MIT, dans ce classement mondial des meilleurs établissements d'enseignement supérieur, réalisé depuis 2003 par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.
Cambridge et Oxford, en Grand-Bretagne, occupent les 4e et 6e places du classement dont les dix premières places sont entièrement accaparées par des universités anglo-saxonnes.
La France occupe le 3e rang mondial
25 établissements français figurent dans les 1.000 premières places dont 18 dans le Top 500.
Classé dans le Top 20 depuis 2020, l'université de Paris-Saclay a gagné trois places pour se positionner en 12e position et "atteint la meilleure position enregistrée par un établissement français depuis la création du classement", se félicite dans un communiqué le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
"Elle permet à la France de conserver pour la cinquième année consécutive son 3e rang mondial, sur la base du nombre d'établissements dans le Top 20", ajoute le ministère.
Les universités de Bordeaux, Rennes et Nantes se situent entre la 201e et 600e place, Poitiers entre la 901e et la 1.000e place. L'université de Nantes a gagné 200 places par rapport à l’année dernière.
Les critères du classement de Shanghai
Depuis 2003, le classement de Shanghai prend en compte six critères, dont le nombre de Nobel et médailles Fields - considérées comme le Nobel des mathématiques - parmi les étudiants diplômés et professeurs, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans les revues Science et Nature.
Des critères, essentiellement fondés sur la recherche et pas sur la formation, qui alimentent une partie des critiques sur ce palmarès annuel.
Comme pour les éditions précédentes, plus de 2.500 établissements ont été examinés pour établir un classement des 1.000 premiers.