Noël : comment choisir son sapin ?
Publié : 2 décembre 2022 à 14h25 par Fabienne Lacroix
C’est l’incontournable des fêtes de fin d’année : le sapin de Noël ! Comment le choisir et comment le conserver le plus longtemps possible ? Les conseils de Samuel Drault, gérant de l’exploitation Noël Vert, basée dans la Vienne, à Frozes.
A trois semaines de Noël, c’est l’heure d’acheter votre sapin. Certains l’ont déjà installé, d’autres attendent encore un peu, surtout ceux qui optent pour un sapin naturel. Dans la Vienne, c’est l’effervescence depuis plusieurs jours au sein de l’exploitation Noël Vert, à Frozes. « On est en plein rush de commandes ! » souligne Samuel Drault, le gérant.
Nordmann ou épicéa ?
Depuis plus de 30 ans, la SARL plante et fait grandir des arbres de Noël : jusqu’à 10 000 par an, destinés à la vente directe mais aussi aux grandes surfaces, aux jardineries, aux collectivités locales, aux fleuristes et aux décorateurs.
Et c’est le Nordmann qui attire de plus en plus les acheteurs : « de 80 à 85% des ventes à cause de sa tenue d’aiguilles » confirme Samuel Drault. De son côté, l’épicéa aura tendance à perdre ses aiguilles, mais il dégagera une odeur du sapin. A chacun sa préférence.
Pour le prix, tout dépend de la taille du conifère : « chez nous, c’est autour de 40€ pour un sapin de 2m. Dans les magasins, vous en aurez à tous les prix » précise le gérant de Noël Vert.
Pour le conserver le plus longtemps possible, ce conseil de Samuel Drault : mettre le pied de votre sapin « dans une réserve d’eau ou dans un seau avec du sable humide » et « éviter de l’exposer à une source de chaleur directe ».
Au final, un sapin naturel restera plus écologique qu’un sapin en plastique : même si elle n’est pas engagée dans un programme bio, l’entreprise Noël Vert effectue très peu de traitements et beaucoup d’entretiens mécaniques. « Pour faire un sapin de Noël de 2m, il faut au moins une dizaine d’années de pousse. J’ai tendance à dire que pour un hectare de sapins à vendre, il y a au moins 7 ou 8 hectares de sapins qui poussent derrière. Ce n’est pas une déforestation c’est vraiment une culture » conclut Samuel Drault.