Lorient : des grévistes de la Fonderie de Bretagne manifestent devant la sous-préfecture avant un CSE
Publié : 10 mai 2021 à 7h58 par Marie PIRIOU
Dans le Morbihan, l’avenir de la Fonderie de Bretagne au menu d’un comité social et économique extraordinaire ce lundi après-midi à la sous-préfecture de Lorient. Il sera question de la vente de l’usine par le groupe Renault. Une manifestation se tient ce lundi matin, alors que des salariés bloquent le site de Caudan depuis maintenant deux semaines.
Environ 150 salariés de la Fonderie de Bretagne (FDB), en grève depuis le 27 avril, sont rassemblés lundi devant la sous-préfecture de Lorient pour empêcher la tenue d'un Conseil social et économique (CSE) qui doit acter la vente de l'usine, selon la CGT. "Le CSE doit se tenir à 14h30 (à la sous-préfecture, ndlr) et doit officialiser la séparation de Renault avec la Fonderie de Bretagne et la recherche d'un repreneur", a expliqué Maël Le Goff, délégué CGT. "On veut empêcher le CSE de se tenir. C'est la 3e semaine de grève, c'est de plus en plus en tendu, au fur et à mesure du monde va arriver", a indiqué M. Le Goff. Selon la CGT, des pneus brûlent devant la sous-préfecture alors que la rue a été bloquée. Interrogée par l'AFP, la préfecture du Morbihan n'avait pas d'information complémentaire dans l'immédiat sur la situation et le programme de la journée.
Les salariés de la FDB demandent leur maintien au sein du groupe Renault
Le 4 mai, Les salariés de la Fonderie de Bretagne de Caudan (Morbihan) s'étaient rendus en cortège à la préfecture de Vannes pour faire entendre leurs revendications. A l'été 2020, le constructeur automobile a demandé une revue stratégique qui a conclu que le site devait diversifier ses activités et poursuivre la réduction de ses coûts de production.
Les salariés de la FDB demandent leur maintien au sein du groupe Renault, qui a annoncé le 11 mars la mise en vente de l'usine afin de "pérenniser les activités et les emplois". Installée près de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne, qui compte à présent 350 salariés, fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d'échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesse.
(Avec AFP)