JO Paris 2024 : que vont devenir les Phryges ?

Longtemps moquées après leur révélation, les "Phryges", mascottes des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, sont rapidement entrées dans le coeur des Français. Après la fête, beaucoup se demandent aujourd'hui quel avenir sera réservé à ces mascottes rouges.

Qui aurait pu croire que les Phryges fassent autant l'unanimité ? Souvenez-vous, la révélation des mascottes en novembre 2022 était accompagnée d'un torrent de critiques en tout genre concernant ces bonnets rouges. Elles se sont pourtant rapidement imposées comme stars de ces Jeux de Paris 2024. Déjà largement applaudies dans les stades, les Phryges ont rencontré un succès majeur sur les réseaux sociaux, où les vidéos mettant en scène les mascottes en train de danser ou s'essayer aux sports olympiques ont fait le buzz.

Alors après la fête et le début du "blues post JO", certains se demandent ce que vont devenir les mascottes et leurs produits dérivés. 

Un problème de droits

Pendant la totalité des Jeux de Paris 2024, les Phryges sont apparues partout, et les produits dérivés à leurs effigies se sont vendus comme des petits pains. Si les spectateurs sont tombés amoureux de ces gros bonnets phrygiens, rien ne garantit qu'ils pourront rester leurs compagnons encore longtemps. En effet, les droits des mascottes des JO appartiennent au Comité International Olympique (CIO), l'organisme récupère alors tous les droits sur les Phryges et autres marques Paris 2024 à partir du 1^er janvier 2025. Les boutiques qui vendent les produits dérivés ne pourront plus se faire livrer à partir de cette date-là, mais pourront finir d'écouler leurs stocks. Il ne reste donc officiellement plus que quelques mois pour profiter des Phryges.

Pour l'heure, le futur des Phryges semble se profiler dans un musée, alors que les costumes géants des mascottes sont voués à être entièrement détruits.

Les demandes sont nombreuses, notamment sur les réseaux sociaux, pour sauver les mascottes rouges d'un oubli certain. Le comité olympique français (CNOSF) devrait alors négocier avec le CIO pour obtenir l'autorisation de poursuivre leur exploitation.