JO 2024 : "un travail de longue haleine" pour le Deux-Sévrien Hugo Hay

16 juillet 2024 à 13h09 par Ophélie Esseul et Nicolas Mézil

Les Jeux Olympiques 2024 se dérouleront du 26 juillet au 11 août, à Paris.

Hugo Hay
Crédit : Capture d'écran | Facebook Hugo Hay

Hugo Hay, originaire de Bressuire dans les Deux-Sèvres et licencié au Sèvre Bocage AC, courra sur la piste du Stade de France le 7 août prochain. Sélectionné pour l’épreuve des 5 000 mètres aux Jeux Olympiques de Paris, l’athlète de 27 ans réalise ses derniers entraînements avant son entrée dans la compétition.

Passionné par l’athlétisme depuis tout petit, Hugo Hay avait déjà participé aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Il retentera sa chance en août, cette fois-ci dans son pays natal, où il espère arriver en finale de sa catégorie !

 

Comment vous sentez-vous à quelques semaines des JO ?  

À trois semaines de la course, je me sens fatigué parce qu’on est dans le dernier gros bloc d’entraînement. C’est assez intense, assez difficile. D’autant plus que j’ai été blessé en avril et en mai donc j’ai un peu de retard à rattraper.

Malgré tout, je suis pressé d’être aux Jeux et pressé de voir ce que je peux faire. Je suis bien préparé pour l’événement. Toute l’année a été tournée vers les JO, dès la reprise en septembre dernier. C’est un travail de longue haleine.

 

Quel est le programme des prochains jours ?

Actuellement à Saint-Moritz, en Suisse, je repars en fin de semaine en Belgique pour six jours avec mon groupe d’entraînement. Je vais ensuite directement à l’INSEP, à Paris, pour le pré-camp avec la Fédération française d’Athlétisme.

Je vais faire mes six-sept derniers jours de prépa là-bas, avec les kinés, les ostéos, pour rentrer tranquillement dans l’ambiance des Jeux. Deux jours avant la première série, je rejoins le village olympique, en espérant y rester pour la finale trois jours après !

 

Participerez-vous à la cérémonie d’ouverture ?

J’ai demandé à participer… Mais malheureusement on est trop d'athlètes à avoir demandé. Pour le moment, je ne peux que patienter en attendant que les Fédérations effectuent leurs sélections. Ça peut vraiment être un moment inoubliable !

On a organisé mon planning d’entraînement pour que, le lendemain de la cérémonie, je puisse m’entraîner et récupérer tranquillement. J’aurai le temps de reprendre des forces puisque la cérémonie d’ouverture est le 26 juillet, et ma course n’est qu’en deuxième semaine.

 

Qu’avez-vous appris de votre première participation aux JO de Tokyo ?

En pleine crise du Covid, les Jeux de Tokyo ont été vraiment spéciaux. Toutefois, j’ai eu l’occasion de me familiariser avec le village olympique. C’est vraiment différent des championnats du monde et des championnats d’Europe auxquels on participe normalement. C’est vraiment immense !

Cette année, on a évalué et on s’est organisé pour le sommeil et la nutrition qu’on pouvait retrouver au village, ce qu’on n’avait pas pu anticiper la dernière fois parce qu’on ne connaissait pas. Autrement, les JO 2024 vont être une véritable découverte : l’ambiance, la foule, l’engouement, etc.

 

Êtes-vous plus confiants à l’idée de courir devant votre pays, votre public ?

Je suis heureux que les Jeux se déroulent à Paris ! Je n’ai pas plus de pression ou d’appréhension du fait de courir devant mon public. Au contraire, j’espère que l’ambiance va me porter ! J’ai envie de rentrer dans le stade et qu’il y ait une grosse clameur.

Cependant, ma confiance n’est pas à 100%. Étant donné que j’ai été blessé, je n’ai pas fait de grosses compétitions avant de venir. J’aurai préféré faire le programme qu’on avait prévu. Toutefois, mes séances se passent bien, je suis de plus en plus en forme… Je vais pouvoir arriver serein !