Jeux Paralympiques : l’équipe de France de para natation se prépare à Limoges

Publié : 21 août 2024 à 17h42 par Thierry Matonnat

Avant de rejoindre la capitale pour les Jeux Paralympique Paris 2024, les athlètes de l’équipe de France handisport de natation finalisent leur préparation par un stage de quinze jours à Limoges.

Ugo Didier nageur de l'équipe de France de para natation
Crédit : Handisport.com

Depuis le 10 août, les 14 nageurs et nageuses de l’équipe de France de para natation et leur staff ont posé leurs valises à Limoges. Jusqu’au 25 août, ils s’entrainent dans les bassins de la piscine extérieure de Beaublanc et de l’Aquapolis.

Des habitudes

Des infrastructures adaptées que l’équipe de France connait bien pour y avoir déjà fait sa préparation terminale avant les Championnats du Monde de 2023 et passé deux étapes de Coupe du Monde.

De l’avis des athlètes, « à Limoges on se sent bien…». Pour le manageur, Guillaume Domingo, « C’est un endroit où les nageurs ont leurs marques et où ils savent où aller et où ils vont évoluer. C’est une préoccupation en moins. En plus on a toujours eu un bon accueil à Limoges et les infrastructures nous permettent de nous entrainer dans de bonnes conditions ».

Journées bien remplies

La nageuse Léane Morceau, connait bien les équipements Limougeauds puisqu’elle vient du CAPO Limoges et s’y entraine toute l’année. Elle explique que le programme de préparation terminale à quelques jours des Jeux est intense : « Le matin on va à l’entrainement, après certains vont en muscu ou d’autres en repos. Ensuite, on mange, on se pose un peu et on retourne à l’entrainement. Le soir, on rentre, on mange et on fait de la récupération… Et on recommence le lendemain ! »

 

 

Léane Morceau, nageur au CAPO Limoges
Crédit : Alouette | Thierry Matonnat

Prêts pour les Jeux

Guillaume Domingo, le manager para natation, précise que « Les sportifs sont plutôt dans de bonnes dispositions et ils nagent deux fois par jour en moyenne plus une préparation physique ou une musculation. C’est important de garder une certaine intensité de travail et un certain volume pour se retrouver dans les meilleures dispositions le jour de la compétition. L’impatience commence à se faire sentir. Ils ont tous envie d’arriver sur le village, de pouvoir découvrir la piscine et de pouvoir participer à la compétition ».

 

Guillaume Domingo, manager para natation équipe France
Crédit : Alouette | Thierry Matonnat

Le nageur Ugo Didier, médaillé d’argent sur 400 m aux Jeux paralympiques de Tokyo en 2021, est impatient de découvrir la Paris Défense Arena : « Je pense qu’on est dans les Jeux depuis que les jeux Olympiques ont commencé en fait. Ça nous a vraiment permis de nous projeter, de comprendre l’ambiance qui émanait de cette piscine et de ressentir un peu la pression même si ce n’était pas nos épreuves. Je pense que nos Jeux ont déjà commencé depuis deux semaines… On n’a jamais été aussi près des premières épreuves pour les paralympiques. Je pense qu’on a tous hâte que ça commence… »

 

Ugo Didier, nageur des Dauphins du TOEC
Crédit : Alouette | Thierry Matonnat

La force des supporters

Le manager Guillaume Domingo compte sur la force des supporters Français pour porter les athlètes afin de les aider à décrocher un maximum de médailles : « On n’a jamais eu une compétition avec autant de supporters Français dans les gradins. Je pense que ça va être porteur. En tous cas je l’espère. Bon nombre ont des préparateurs mentaux qui ont permis de travailler notamment là-dessus et de savoir comment aborder la compétition dans les meilleures conditions. On espère entre 10 et 15 médailles. Les sportifs sont très motivés et on pense que ce sera réalisable ».

 

Guillaume Domingo, manager para natation équipe France
Crédit : Alouette | Thierry Matonnat

Limoges gardera les lignes d’eau des Jeux

Après les Jeux paralympiques, les 10 lignes d’eau seront récupérées par l’Aquapolis. Une partie de l’héritage des Jeux finira donc à Limoges. Une économie pour Limoges Métropole, en 2022, le remplacement des lignes d’eau avait coûté plus de 30.000 euros.