Grandes marées : des déchets et des dunes en recul

Avec des vents d’ouest, une forte houle et des coefficients de marée allant jusqu’à 113, les assauts de la mer ne pouvaient rester sans résultat sur l’état du littoral. En Bretagne notamment, où des habitations ont subi des détériorations, en particulier dans le secteur du Sillon à Saint-Malo, où les maisons bordent la plage.

Le recul des dunes

Autre conséquence, l’érosion des dunes, notamment sur des plages de Vendée où un recul de plusieurs mètres avait déjà été constaté dans certains secteurs lors des grandes marées de mars (jusqu’à 116, coefficient de marée le plus élevé de l’année).

Sur certaines plages les mouvements de la mer ont pour effet de mettre au jour des éléments enfouis depuis longtemps. A Saint-Hilaire-de-Riez (85) un obus datant de la seconde guerre mondiale a été découvert le week-end dernier. Dans le Finistère, un crâne a été découvert sur une des plages de l’île principale de l’archipel des Glénan. Des analyses sont en cours.

La pollution

Autre phénomène remarquable : les épisodes de grandes marées ont pour effet de faire s’échouer sur les plages des déchets qui d’ordinaire stagnent à la surface des océans. Ce sont pour la plupart des déchets ou micro-déchets plastiques de sources diverses. En Loire-Atlantique, la baie de la Baule a encore été le théâtre d’un dépôt de billes de plastique, sur la plage de Pornichet.