France-Italie en Coupe du monde de rugby : Obano prédit une nouvelle victoire tricolore !
Publié : 6 octobre 2023 à 7h39 par Fabienne Lacroix
La girafe bretonne du parc animalier de Branféré voit la France victorieuse de l’Italie.
Obano va-t-elle réaliser un sans-faute dans ses pronostics ?
La girafe pronostiqueuse du parc animalier de Branféré, dans le Morbihan, choisit la France comme vainqueur du match contre l'Italie au Mondial de rugby, en mangeant encore la "barbotine" côté bleu/blanc/rouge.
"On est sur une mise en place identique, et on change les drapeaux, il n'y a aucune influence à notre niveau. Obano persiste et signe, il est allé encore une fois sur la barbotine avec le drapeau de la France", se réjouit Hélène Perraud, responsable de la communication du parc animalier.
Il s'agit de la quatrième fois en quatre pronostics pour les matches des Bleus que Obano choisit de manger sa ration de barbotine, un mélange de soja et de flocons d'avoine, du côté du drapeau français.
La girafe mâle, qui mesure près de six mètres et qui a 18 ans, a ensuite englouti la barbotine de l'autre drapeau tricolore, mais aux couleurs vert blanc rouge.
"La barbotine qu'on utilise pour faire les pronostics est aussi utilisée quand on fait des sessions d'entraînement pour pouvoir faire une prise de sang ou pouvoir soigner les sabots. Pour la girafe c'est une journée comme les autres, sauf qu'au lieu de mettre un tas de barbotine, on en met deux", explique Alexandre Petry, directeur zoologique scientifique du parc, qui accueille annuellement quelque 300 000 visiteurs et qui abrite 1 500 animaux sur 45 hectares. "La girafe a hésité, comme à chaque fois", a-t-il précisé.
Les hommes de Fabien Galthié jouent un match décisif ce vendredi soir à Lyon face aux Italiens pour accéder aux quarts de finale du Mondial, dans le groupe A. Pour le parc animalier, ce petit jeu des pronostics animaliers, qui rencontre un fort écho médiatique, permet aussi d'évoquer les enjeux de conservation des girafes. "Les girafes sont menacées, il n'y en a plus que 60 000 en Afrique, ce n'est pas beaucoup", a rappelé Alexandre Petry.
(avec AFP)