En quoi consiste "l'Écoscore", le "Nutriscore" pour les vêtements ?

Tout comme le Nutriscore pour les aliments, une note va être attribuée aux vêtements neufs pour mesurer leurs impacts environnementaux. La France est pionnière avec ce dispositif qui vise à freiner la fast fashion.

Cet "Écoscore" sous la forme d'une étiquette prendra en compte plusieurs facteurs : ses degrés d'émissions de gaz à effet de serre, de pollution et de consommation en eau, mais aussi sa durabilité et la possibilité de le réparer, ou non.

"Plus la note est faible, moins le vêtement a d'impact environnemental", indique le ministère de la Transition écologique, qui précise vouloir "permettre aux consommateurs de comparer les vêtements entre eux de manière simple" et ainsi les "rendre plus responsables de leurs achats".

L'Écoscore sera mis en service par les marques volontaires, en boutiques et en ligne, à partir de l'automne 2024 et pourrait devenir obligatoire dès 2025.

Concrètement, ce sont les marques elles-mêmes qui entreront les informations sur leurs vêtements (matière, poids, pays de fabrication, etc.) dans le calculateur de l'Écoscore. Une note sera ensuite attribuée et mise à disposition des acheteurs. Pour empêcher l'intégration de fausses informations par les marques, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) effectuera des contrôles.