Des militantes veulent asperger le jet privé de Taylor Swift... mais ce n'est pas le bon appareil

Publié : 21 juin 2024 à 15h06 par Ophélie Esseul

La célèbre chanteuse doit se produire ce week-end au Wembley Stadium, à Londres.

Just Stop Oil asperge le jet privé de Taylor Swift
Crédit : Capture d'écran compte X @JustStop_Oil

Le jet privé de Taylor Swift a été la cible du groupe écologiste Just Stop Oil… Une cible ratée puisque les deux militantes pour le climat ont aspergé le mauvais avion !

Vers cinq heures du matin, ce jeudi 20 juin, deux femmes partisanes du mouvement écologiste se sont infiltrées dans l'aéroport de Stansted, à Londres. Après avoir découpé le grillage, elles se sont rendues sur le tarmac dans l’objectif de repeindre le jet privé de l’icône de la musique, à l’aide d’extincteurs remplis de peinture orange.

Or, son avion ayant déjà décollé au moment de l’intrusion, les deux militantes de 22 et 28 ans se sont rabattues sur deux autres jets. Elles ont été arrêtées par la police de l’Essex en raison de leur méthode d’action controversée.

Les jeunes femmes sont accusées de "dommages criminels et d’entrave à l’utilisation ou au fonctionnement des infrastructures nationales", selon le communiqué de police.

 

Pour la cause écologiste

Just Stop Oil lutte pour que le gouvernement britannique cesse d’accepter de nouveaux projets à base d’énergies fossiles. La "célébrité la plus pollueuse de l’année", selon l’agence de marketing Yard, était alors la cible parfaite. Actuellement en tournée mondiale avec son "Eras Tour", Taylor Swift effectue la quasi-totalité de ses trajets en jet privé.

"Nous vivons dans deux mondes : l'un où les milliardaires vivent dans le luxe et peuvent se déplacer en jet privé, et l'autre où des conditions invivables sont imposées à d'innombrables millions de personnes", a affirmé l’une des militantes sur une vidéo diffusée par l'organisation.

La semaine dernière, deux activistes de Just Stop Oil avaient déjà aspergé de peinture orange les monolithes du célèbre site préhistorique de Stonehenge, au Royaume-Uni. Les auteurs de l’acte avaient alors été arrêtés pour "dégradation du monument".