Bugs à la CPAM en Vendée et Loire-Atlantique : vers une issue positive
Publié : 20 mars 2025 à 8h39 par Elouen Rouchy
Depuis 5 mois, des milliers d'assurés sociaux ne touchent plus leurs indemnités journalières.
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Crédit : Illustration Envato - DR
Le bug d'un logiciel de la CPAM en Vendée et en Loire-Atlantique empêche le versement des indemnités journalières de milliers d'assurés sociaux. Un problème qui dure depuis le mois d'octobre et qui n'est toujours pas réglé. Interrogé sur le sujet ce mercredi 19 mars au Sénat, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, s'est voulu rassurant.
C'est l'histoire d'un bug informatique qui dure depuis bien trop longtemps. 5 mois déjà que les indemnités journalières de la CPAM ne sont pas versées à des milliers de bénéficiaires de Vendée et de Loire-Atlantique. 5 mois que le problème existe, mais qu'il n'est toujours pas réglé. Pour que les choses bougent, certains assurés sociaux se sont mobilisés, pour interpeller notamment les élus locaux. Ils ont publié une pétition et une lettre ouverte en ce sens.
Un problème réglé dans les prochaines semaines
La mobilisation des victimes du bug de la CPAM a peut-être porté ses fruits. Ce mercredi 19 mars, au Sénat, la question du règlement de ces indemnités a été posée au ministre de la Santé, Yannick Neuder. Il s'est voulu rassurant et a indiqué que les retards de paiements seraient réglés dans les prochaines semaines. Des téléconseillers supplémentaires ainsi que des experts vont être mobilisés pour que les paiements soient effectués au plus vite.
Une détresse financière
Si le problème est résolu dans les prochaines semaines comme l'annonce le ministre de la Santé, les conséquences du non-versement des indemnités journalières ne vont pas disparaitre. Selon la Vendéenne Pascale Goilot, membre du collectif de victime du bug de la CPAM, au micro d'Alouette, certains "ont dû faire un prêt à la banque pour pouvoir payer leurs loyers ou leurs factures. D'autres ont emprunté à leurs familles. Certaines personnes doivent payer 2 000 euros d'agios. 2 000 euros c'est l'électricité de l'année". Elle conseille aux sinistrés de la CPAM de faire appel à leur service juridique pour faire valoir tous ces préjudices financiers.