Antoine Kombouaré : "On n'est pas malades, on est en bonne santé"
Publié : 1er mai 2023 à 18h29 par Alouette Rédaction
Surpris par leur déroute samedi en finale de Coupe de France (5-1), les Nantais se sont retrouvés lundi après-midi pour se parler, travailler et relever la tête avant un match crucial pour le maintien mercredi à Brest (21H00).
Au menu de l'après-midi, une réunion pour essayer de tourner la page de la défaite, une séance d'entraînement et de l'analyse vidéo, a expliqué à la presse l'entraîneur Antoine Kombouaré.
Le temps est compté avant le match de mercredi mais le défenseur Jean-Charles Castelletto, visiblement remonté, a été clair: "Je m'en fous, je veux juste gagner".
"Ca nous a blessé cette finale (...).On ne veut plus revivre ce sentiment de honte", a-t-il ajouté, encore marqué par l'absence de réaction des Canaris après les deux premiers buts toulousains samedi.
Sur leurs trois derniers matches de L1, ils avaient déjà été menés 2-0 avant de réagir, même si ça n'a pas toujours suffi. "Maintenant, on a les yeux ouverts, il ne faut pas faire n'importe quoi", a insisté le défenseur.
Samedi soir, certaines déclarations avaient laissé entrevoir des tensions. "Si on avait été un vrai groupe, on serait revenu", a ainsi lancé le milieu Marcus Coco.
"Ce qui est important, c'est que ça sorte et ensuite on se remet au boulot", a expliqué Kombouaré lundi.
"Dans notre vestiaire, il y a de la testostérone, ça bouge un peu, moi je suis un peu sanguin. C'est comme une famille, on s'engueule, ça peut s'accrocher un peu. Mais je préfère 1.000 fois ça aux gens qui ne parlent pas", a-t-il insisté, estimant même que ça ne chauffait "pas assez".
Plus que tout, l'entraîneur veut éviter de voir ses joueurs la tête basse: "C'est un moment compliqué, mais il faut que je rassure tout le monde. On n'est pas malade, on est en très bonne santé. On a l'avenir de notre club dans les pieds".
Selon lui, trois victoires suffiront sur les six derniers matches pour éviter la 17e place et la relégation, qui se jouera entre Brest, Nantes, Strasbourg et Auxerre. "Il ne faut pas paniquer mais ça va être dur". Surtout que Nantes reste sur huit machtes sans victoires en L1.
Pour Castelletto, "il n'y a pas de tensions mais il faut donner un peu plus à cette équipe. Que des personnes qui parlent moins parlent un peu plus. Que des personnes qui courent moins courent un peu plus".
"C'est l'orgeuil qui va parler. Il nous reste six matches pour qu'un club aussi grand reste en L1. Six matches dans une carrière... Nous par rapport au club, on n'est rien du tout", a-t-il insisté.
(avec afp)