Vendée Globe 2024 : le point à 1 an du départ

13 octobre 2023 à 11h42 par Joséphine Point

La 10e édition du Vendée Globe s'offre un record en termes de participation !

Crédit : Jean-Marie Liot / Alea

Le 10 novembre 2024, 40 monocoques s'élanceront depuis les Sables-d'Olonne pour un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. À un peu plus d'un an du grand départ de ce 10e Vendée Globe, c'est le moment pour les organisateurs et les skippers de faire le point.


Lors de la précédente édition (2020-2021), 33 marins s'étaient positionnés sur la ligne de départ. En 2024, ils sont 44 inscrits pour 40 places maximum. Parmi les candidats, on retrouve le vainqueur de la dernière édition, Yannick Bestaven, le doyen, Jean le Cam, 64 ans, dont c’est le 6e Éverest des mers, la navigatrice Clarisse Crémer, qui a trouvé un nouveau sponsor... mais aussi 18 "bizuths" qui vont disputer leur 1er Vendée Globe. Une bonne nouvelle pour Alain Leboeuf, président de la mythique course vendéenne, au micro d'Alouette : "C'était important pour nous que ce ne soit pas une course qui soit d'abord réservée à ceux qui ont déjà fait un Vendée Globe, comme ce fut le cas à certains moments du règlement. Maintenant ce sont 18 nouveaux skippers qui vont s'élancer et pourquoi pas, parmi ceux-là, le ou la futur(e) gagnant(e)".


La liste définitive des 40 partants sera connue à l'issue de la dernière course qualificative, la New York Vendée - Les Sables-d'Olonne, dont le départ sera donné des États-Unis le 29 mai 2024. En attendant, certains skippers font le choix de s'installer sur place, aux Sables-d'Olonne, pour optimiser leur préparation. Le Vendéen Sébastien Simon en fait partie : "C'est pratique et c'est surtout un challenge. La course au large en solitaire c'est une spécialité française mais il faut savoir que la majorité des courses compétentes pour la gestion de ce genre de projet se situent en Bretagne. Nous on fait face à un réel défi entrepreneurial que de ramener des compétences aux Sables-d'Olonne, former des gens, parfois de d'autres horizons. C'est un projet qui commence lentement, mais qui va grossir pour sûr. En tout cas on espère être au départ du Vendée Globe avec une équipe qui sera expérimentée, compétente, et qui surtout aura beaucoup appris".


 


Quid de la place sur le port ?


Passer de 33 à 40 monocoques sur le Port Olona pose un réel problème de place. Des travaux d'envergure vont bientôt débuter, comme le confirme Lionel Pariset, conseiller municipal des Sables-d'Olonne, au micro d'Alouette : "Pour l'instant il n'y a pas la place, il faut qu'on adapte le port. On va creuser jusqu'à 5 mètres de profondeur pour mettre les bateaux en marche arrière. On va également rallonger le ponton pour que les bateaux ne soient pas les uns sur les autres. Avec tout ça, les 40 vont passer !".