Rentrée scolaire sur fond d’incertitude et de nouvelles expérimentations

Plus de 850.000 enseignants ont retrouvé leurs écoles, collèges et lycées, dans un contexte d'incertitude politique inhabituelle, avec à la tête de l'Éducation nationale une ministre démissionnaire.

En revanche, plus de 3.000 postes sont encore vacants, dans le secteur du public et du privé.

Il s'agit d'un "contexte un peu inédit sur le plan politique" mais "les affaires courantes ne sont ni un temps suspendu pour l'école, ni un temps mort", a assuré cette semaine Nicole Belloubet.

Autre incertitude, celle sur la mise en place des diverses mesures annoncées par Gabriel Attal, lorsqu’il était ministre de l’Éducation nationale.

Le choc des savoirs, l’école sans téléphone, l’arrivée de la tenue unique

L’une des mesures phare de Gabriel Attal et sa réforme : le "choc des savoirs". L'enseignement du français et des mathématiques en groupes au collège, en 6^ème et 5^ème, à partir de cette rentrée, puis également en 4^ème et 3^ème, l'an prochain.

Pour certains élèves, cette rentrée va aussi être marquée par des expérimentations. A la suite des préconisations de la commission "écrans" voulue par Emmanuel Macron, Nicole Belloubet a annoncé qu'une "pause numérique" va être "expérimentée dans près de 180 collèges à partir de la rentrée", avec l'obligation pour les élèves de laisser leur téléphone à l'entrée du collège. Une généralisation est envisagée en janvier 2025. Des établissement situés en Charente-Maritime, à Jonzac et Pons où encore, en Loire-Atlantique, à Loireauxence, vont mener l'expérimentation.

Dans une centaine d'établissements, principalement des écoles, c'est la "tenue unique" qui va être testée pendant cette année scolaire. Ce sera notamment le cas, à Limoges.