STX France redevient officiellement "Chantiers de l'Atlantique"

Publié : 18 juillet 2018 à 14h18 par Rédaction Alouette

<p><span style="font-size:14px"><span style="color:#000000">L'entreprise nazarienne reprend son nom historique.</span></span></p>

Les chantiers STX France ont repris leur nom historique de "Chantiers de l'Atlantique" perdu en 2006 lors du rachat de l'entreprise par le groupe norv�gien Aker Yards, a annonc� l'entreprise mercredi dans un communiqu�.



Ce retour � l'ancien nom historique des chantiers avait �t� promis par le ministre de l'�conomie Bruno Le Maire en 2017. L'assembl�e g�n�rale de l'entreprise a vot� en faveur de ce changement de nom mardi soir.



Le nom de "Chantiers de l'Atlantique" est n� en 1955 apr�s la fusion des Ateliers et chantiers de la Loire et des Chantiers de Penho�t. Le nom a �t� perdu en 2006, lors de la cession des chantiers au groupe norv�gien Aker Yards par Alstom.



Les Chantiers de l'Atlantique sont d�sormais d�tenus temporairement "� 84,3 % par l'�tat fran�ais, 11,7% par Naval Group, 1,6% par les entreprises locales (COFIPME) et dans les prochaines semaines par les salari�s � hauteur de 2,4%", ajoute l'entreprise. Elle rappelle que, "conform�ment � l'accord franco-italien de septembre 2017, le groupe italien Fincantieri entrera au capital d�s que les autorisations n�cessaires auront �t� obtenues".



Le carnet de commande du chantier naval, qui fait travailler plus de 8.000 personnes dont 2.900 salari�s, est plein pour plusieurs ann�es avec onze paquebots � construire, six pour l'armateur italien MSC et cinq pour l'armateur am�ricain RCCL. L'entreprise a r�alis� plus de 1.000 embauches en CDI depuis 2013.



Mis en vente en 2016 par son actionnaire majoritaire sud-cor�en STX Offshore et Shipbuilding, le chantier naval n'est toujours pas pass� dans les mains de son concurrent italien Fincantieri. Malgr� un accord sign� entre la France et l'Italie en septembre pour le rachat de 50% du capital de STX France, les deux parties attendent toujours l'autorisation des autorit�s de la concurrence europ�ennes, "pour fin 2018 d�but 2019" selon Bruno Le Maire.



Les tensions entre la France et le nouveau gouvernement italien restent aussi source d'incertitude.



"La seule incertitude, je le reconnais, c'est la position du gouvernement italien mais j'estime qu'un accord conclu par un �tat d�passe les changements politiques. Les gouvernements changent, mais les engagements des �tats demeurent. Je souhaite que cet engagement de l'�tat italien demeure", a assur� en juin lors d'une visite � Saint-Nazaire M. Le Maire.



(AFP)