Morbihan : un appel à l'aide pour héberger des rats domestiques

3 octobre 2024 à 15h35 par Zacharie Brault

Au total, 100 rats domestiques doivent trouver refuge.

Crédit : Association Rats-cailles

Dans cet appartement de Lorient, les locataires sont passé de deux rats domestiques, à 100.


Submergés par le nombre, et dépassés par la situation, les locataires ont fait appel à l'association Rats-cailles, située à Lanester. Pour autant, même pour l'association, trouver une place à chaque rat, s'annonce complexe. 


Vendredi 27 septembre 2024, Isabelle Pichon, présidente de l'association Rats-cailles, a été contactée par les locataires, paniqués, qui ne pouvaient plus gérer l'énorme quantité de rats domestiques présents chez eux.


D'après nos confrères du Télégramme, tout a commencé il y a près de trois ans quand les locataires ont adopté un mâle et une femelle.  


"Un couple de rats se reproduit à partir de six semaines. La période de gestation est ensuite de 21 jours avec, en moyenne, une portée de dix bébés. Parfois, c’est une vingtaine. Si cinq d’entre eux sont des femelles, ça se multiplie. En quelques mois, on peut atteindre plus d’une centaine de rats. Leur espérance de vie est d’environ 17 mois", explique Isabelle Pichon dans les colonnes du Télégramme.


 


Un SOS lancé


L'association s'est rendue sur place pour constater l'étendue du casse-tête qui allait les attendre. Depuis, les appels à l'aide se multiplient sur la page Facebook de l'association


Isabelle Pichon recherche des associations, des refuges, principalement dans le Morbihan, le Finistère, les Côtes-d'Armor, l'Ile-et-Vilaine et la Loire-Atlantique, pour accueillir ses rats domestiques. "Nous sommes une petite association avec un petit budget. Nos finances ne nous permettent pas de prendre en charge la totalité des rats. Nous en recevrons dix", précise la présidente.


Isabelle Pichon déplore avoir reçu un grand nombre de réponses négatives de la part d'autres associations. Une faible partie seulement a pu en adopter quelques-uns. Afin d'éviter d'en arriver à ce stade, la présidente préconise de se renseigner et de se faire conseiller avant d'adopter des rats domestiques. "Vers les années 2010, c'était la grande mode d'adopter un rat. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'abandons", déplore-t-elle.