Microsoft rachète le géant des jeux vidéo Activision-Blizzard pour 69 milliards de dollars

Publié : 19 janvier 2022 à 8h18 par Arnaud Laurenti

Call of Duty, Candy Crush ou encore World of Warcraft rejoignent le catalogue de Microsoft.

Crédit : Capture écran | Twitter | Microsoft

Microsoft a annoncé mardi son intention de racheter, pour près de 69 milliards de dollars, le géant américain des jeux vidéo Activision-Blizzard, qui édite notamment "Call of Duty", "World of Warcraft" et "Candy Crush".


"Les jeux vidéo sont la catégorie la plus dynamique et la plus enthousiasmante dans le divertissement sur l'ensemble des plateformes et joueront un rôle déterminant dans le développement des plateformes de métavers", a affirmé le patron de Microsoft, Satya Nadella, dans un communiqué.


 


Microsoft devient l'un des leaders du marché


Si la transaction est confirmée, il s'agira de la plus grosse acquisition du secteur des jeux vidéo, très loin devant le rachat de Zynga par Take-Two pour 12,7 milliards de dollars annoncé la semaine dernière. C'est aussi la plus importante acquisition réalisée par le groupe informatique.


Microsoft, qui commercialise la console Xbox et possède plusieurs studios de développement, va ainsi devenir le troisième plus gros acteur de l'industrie vidéoludique en termes de chiffre d'affaires derrière le Chinois Tencent et le Japonais Sony, fabricant de la PlayStation.


L'acquisition, qui se fera sous la forme du rachat en espèces des titres d'Activision au prix unitaire de 95 dollars par action, est censée être conclue pendant l'exercice comptable 2023.


L'action d'Activision s'est envolée de plus de 37% à Wall Street après cette annonce, dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse, et a été suspendue quelques minutes avant de reprendre.


Elle grimpait de plus de 35%, à 88,45 dollars, vers 15h05.


L'annonce intervient au moment où Activision traverse une période tourmentée.


Le groupe californien est accusé, par des autorités américaines et des employés, d'avoir laissé se développer une culture d'entreprise sexiste en n'ayant pas suffisamment sévi contre des cas d'agression et de harcèlement sexuels.


 


(avec AFP)