Limoges CSP : l’humilité et l’ambition du nouveau propriétaire du club

Le repreneur du Limoges CSP s’est présenté à la presse hier. L’homme d’affaire Arédien a rappelé qu’il était issu du milieu du rugby et précisé sa manière de fonctionner.

« Par amour du Limoges CSP, pour sa pérennité dans l’élite du basket »

Lionel Péluhet a expliqué son plan d’action pour sauver le premier club français Champion d'Europe et 11 fois champion de France de basket.

Une institution

Le nouvel actionnaire majoritaire souhaite coconstruire le club. Pour lui : « le CSP c'est une institution, il faut partir du principe que tout le monde se l'approprie. C’est normal. D’abord les collectivités parce qu’ils y investissent beaucoup de temps et d'argent. Ensuite, les partenaires privés parce que de la même façon, si le club a un modèle économique, c’est parce qu’on a des partenaires privés. Et évidemment les supporters, ce sont eux qui font le cœur l’ambition en tous cas et qui font la joie autour du club. Les clubs de supporters parce qu’ils travaillent, ils incitent, ils agitent un petit peu le microcosme qui fait qu’a un moment donné, ça permet de réfléchir et ça permet d’avancer. Et puis l’ensemble de l’environnement, à savoir l’association qui est important, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de vie s’il n’y a pas d’association. »   

Fédérer autour du projet

Lionel Péluhet rappelle que : « le club qui a failli mourir ne peut pas aujourd’hui avancer avec des vents contraires (…) Comme dans tous les clubs, il y a des gens qui sont favorables et défavorables. Le principe que j’ai retenu c’est de se dire, on va se mettre autour de la table avec des gens que je ne connaissais pas mais qui sont reconnus comme investis, connaisseurs et maitrisant le basket sur Limoges. »

Miser sur les compétences

Xavier Bonnafy a été choisi comme président délégué exécutif et Pierre Fargeaud comme directeur général manager en intérim en attendant de trouver la personne idoine. Olivier Chaume reste à la direction du centre de formation.

Le nouveau patron du club souligne qu’il y a « de la passion autour du club qu’il faut savoir gérer et maitriser » et que « l’essence même du club est d’évoluer dans l’élite du basket »…

Une entreprise

Lionel Péluhet entend gérer le club « en bon père de famille » : « on ne dépensera pas l’argent que nous n’avons pas » … « j’ai effectué certains arbitrages » … « le CSP est avant tout une entreprise ». Il précise que la priorité repose d’abord sur le sportif et le commercial. Son plan d’action porte sur 3 ans.

Crawford Palmer revient donc comme directeur sportif. Il devra constituer une équipe en misant sur la jeunesse autour des cadres que sont Nicolas Lang et Alexandre Chassang, et de Lucas Beaufort qui doit continuer de progresser. Le directeur sportif a pour mission de constituer une équipe qui permette le maintien avec une masse salariale moindre. Objectif : constituer l’équipe avant le début des entrainements le 12 août. Crawford Palmer est plutôt optimiste et confiant car il ne part pas de rien…

Lionel Péluhet préfère « pincer la masse salariale » et l’augmenter ensuite si les partenaires croient au projet.

Pour les convaincre, plus de 300 ex-partenaires et partenaires potentiels sont conviés jeudi à une garden-party au cours de laquelle le nom du directeur commercial sera révélé.