La 7e édition de la Nuit du Droit, c’est ce jeudi !

La 7^e édition de la Nuit du Droit a lieu ce jeudi 3 octobre partout en France. Au programme : des conférences, des tables-rondes, des ciné débat, des procès fictifs et historiques ou encore des concours d’éloquence. C’est ouvert au public.

Entretien avec Sophie Leroi, coordinatrice du Conseil départemental de l'Accès au Droit d'Ille-et-Vilaine (CDAD 35).

Pouvez-vous nous présenter La Nuit du Droit ?

C’est un événement qui a été créé à Paris en 2017 avant de se généraliser sur le territoire national en 2018. Une initiative de Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, qui a voulu qu’une soirée soit consacrée au droit, matière souvent mal connue et souvent chargée de représentations négatives.

La Nuit du Droit s'adresse réellement au grand public ?

Bien sûr ! L’idée, c’est vraiment de faire découvrir l’institution judiciaire et les métiers du droit au grand public pour mieux connaître le droit et ses principes. Et puis venir échanger, discuter sans barrières avec les professionnels du droit. On vise aussi les jeunes avec cet événement, qu’ils soient collégiens, lycéens ou étudiants. On les invite à venir à notre rencontre ce soir.

Des événements sont recensés dans plusieurs villes en Bretagne, notamment à Rennes...

Au Parlement de Bretagne, qui est un lieu de justice, se déroulera dès 17h30, un forum des métiers du droit avec de nombreux professionnels pour expliquer leurs métiers. Dès 18h se tiendront également des mini-conférences. Ce sont des petites présentations sur des sujets variés d’actualité, en lien avec le droit, l’accès au droit et la justice. Ces mini-conférences seront dispensées par des professionnels qui viendront échanger avec le grand public sur des thématiques diverses, telles que les successions, les donations, les discriminations, les violences intrafamiliales, la justice restaurative… Et cette année, on a aussi décidé de mettre l’accent sur les modes amiables qui sont aujourd’hui évidemment très liés à notre système judiciaire. Puisque désormais, en cas de litige, il y a l’obligation de tenter de trouver une solution à l’amiable avec l’autre partie avant de pouvoir saisir la justice.

Et le temps fort, c’est une représentation théâtrale ?

Oui cette représentation théâtrale sera donnée à partir de 20h par des acteurs du droit, de la justice et par des étudiants qui endosseront les différents rôles d’une affaire pénale fictive. Le public pourra découvrir, au travers d’un parcours immersif, les différents lieux liés à la justice. Donc depuis l’audition en garde à vue, jusqu’à l’incarcération, ou non, des prévenus fictifs qui seront présentés devant l’institution judiciaire.

Quelles sont les différentes institutions participantes ?

De nombreux professionnels du droit et de la justice se mobilisent pour l’occasion, des professionnels de la cour d’appel du tribunal judiciaire. Donc des magistrats, des greffiers, directeur des services de greffe, des juristes assistants, des professionnels de la Gendarmerie nationale avec des agents de la brigade numérique et de la brigade de protection de la famille, des avocats, des notaires, des juristes d’associations, des conciliateurs de justice, une représentante de l’institution du délégué du Défenseur des droits et, puis, également des associations étudiantes qui se mobilisent pour cette soirée.

Pour plus d’informations : lanuitdudroit.fr

Entretien retranscrit par Mikaël Le Gac