Jeux paralympiques : les plus belles chances de médailles françaises

L'attente touche à sa fin, les Jeux paralympiques se lancent ce mercredi 28 août. Après des Jeux olympiques fructueux au niveau des médailles, la délégation française paralympique espère réitérer la belle performance pour son olympiade. Ils sont 230 athlètes à concourir dans 22 sports différents, avec un objectif fixé à 20 médailles d'or.

Après la liesse collective provoquée par les Jeux Olympiques, le public français attend avec impatience son équivalent paralympique, et espère pouvoir autant s'enflammer pour nos athlètes que pendant la quinzaine olympique. Sur les 230 athlètes présents dans la délégation française, certains d'entre eux entretiennent de belles chances de médailles, en voici une liste non-exhaustive.

Alexis Hanquinquant (Paratriathlon)

Fort de ses six titres de champion du monde, Alexis Hanquinquant arrive sur la capitale avec le statut de favori. Depuis 2017, il est le meilleur paratriathlète dans la catégorie PTS4 (catégorie debout des athlètes avec un handicap modéré). L'athlète de 38 ans est co-porteur de drapeaux pendant la cérémonie d'ouverture avec Nantenin Keita, para athlète au 100m et au 400m. Après avoir décroché la médaille d'or à Tokyo, Alexis Hanquinquant va devoir défendre son titre à Paris le 1er et 2 septembre prochain. 

Thu Kamkasomphou (Tennis de table)

Avec dix médailles paralympiques remportées depuis 2000, Thu Kamkasomphou est un très grand espoir de médaille pour les paralympiques, et ce malgré ses 55 ans. Diagnostiquée avec une maladie auto-immune à 18 ans, elle rêve de pouvoir grimper sur la plus haute marche du podium chez elle à domicile.

Heïdi Gaugain (Para-cyclisme)

Native de Laval (53), Heïdi Gaugain a déjà un palmarès bien fourni. Championne du monde en 2023, elle a conservé son titre cette année au Brésil. Malgré son jeune âge, elle a déjà marqué l'histoire du monde handi en étant sacrée championne du monde de poursuite en catégorie junior lors d'une course valide. Heïdi Gaugain vise la médaille d'or aux Jeux paralympiques 2024 de Paris.

Alex Portal (Para-natation)

Après avoir tout raflé aux championnats du monde 2023 en Angleterre (trois titres de champion du monde et une médaille d'argent au 100m papillon), Alex Portal, malvoyant de naissance, figure parmi les favoris pour décrocher une voire plusieurs médailles à Paris. 

Alexandre Léauté (Para-cyclisme)

Avec treize titres de champion du monde, le Breton de seulement 23 ans à déjà inscrit son nom dans les annales du handi-sport. Pour ses premiers Jeux il y a trois ans à Tokyo, Alexandre Léauté a raflé quatre médailles dont une en or en poursuite C2 (hémiplégie modérée, droite ou gauche). Le jeune cycliste espère bien remettre le couvert cette année à Paris.

Perle Bouge (Para-aviron)

Originaire de Rennes, la rameuse Perle Bouge a d'abord débuté dans le basket fauteuil. C'est en 2009 qu'elle commence le para-aviron, en binôme avec Stéphane Tardieu. Le duo remporte l'argent en 2012 puis le bronze en 2016 à Rio. Depuis fin 2023 et la fin de carrière de Stéphane Tardieu, Perle Bouge est associée à Benjamin Daviet. Malgré peu de temps de préparation, les deux athlètes ont réussi à obtenir une place qualificative pour les Jeux paralympiques et défendront une chance de médaille.

Sandrine Martinet (Para-judo)

À 41 ans, Sandrine Martinet fait partie des visages les plus populaires de la délégation française. Médaillée quatre fois dont une breloque acquise en 2016 à Rio, Sandrine Martinet va participer à Paris à ses sixièmes Jeux paralympiques.

Dimitri Jozwicki (Para-atlétisme)

Après avoir fini au pied du podium il y a trois ans à Tokyo, Dimitri Jozwicki espère bien cette fois-ci rapporter une médaille lors de ces Jeux paralympiques de Paris. Atteint d'une paralysie cérébrale qui engendre une fatigue plus importante au niveau de ses membres inférieurs, le coureur de 27 ans veut faire mieux qu'aux mondiaux de 2023 où il avait fini à la cinquième place du 100m. 

Faustine Noël (Para-badminton)

Née comme un signe du destin un 25 décembre, Faustine est badiste depuis l'âge de 10 ans. Après avoir remporté un titre de championne du monde l'année dernière, la Rennaise espère pouvoir faire vibre le public parisien pendant les Jeux. Elle reste sur une médaille d'argent remportée à Tokyo en double mixte avec Lucas Mazur.