Été 2024 : toujours plus chaud en France, une "relative fraîcheur" dans certaines de nos régions

Publié : 3 septembre 2024 à 7h51 par Joséphine Point avec AFP

Selon le bilan établi par Météo-France, juin a été conforme à la normale, juillet a été un peu plus chaud et août a été nettement plus chaud que les valeurs de références.

Crédit : Envato - DR

L'été 2024 en France a été marqué par des températures nettement au-dessus des normales de saison, marquant le troisième été consécutif dans cette situation, selon le bilan saisonnier publié ce lundi 2 septembre par Météo-France.


"Avec un mois de juin conforme à la normale, un mois de juillet légèrement plus chaud (+0,6°C) et un mois d'août nettement plus chaud (+1,5°C), l'été 2024 affiche une anomalie chaude de +0,7°C par rapport à la normale 1991-2020, indique l'établissement public. Il est ainsi le 3e été consécutif au-dessus des normales de saison."


Pendant cette saison d'été, la France a connu deux vagues de chaleur à l'échelle nationale : la première, brève mais intense, a concerné une large moitié sud du pays entre le 29 juillet et le 2 août. La seconde, du 6 au 13 août, a touché une grande partie de la France, à l'exception du Nord-Ouest.


Selon les scientifiques, chaque vague de chaleur dans le monde est désormais plus forte et rendue plus probable à cause du changement climatique causé par l'homme, notamment avec l'utilisation massive des énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole). "Avant 1989, on observait en moyenne une vague de chaleur tous les 5 ans dans notre pays. Depuis 2000, elles reviennent quasiment chaque année", rappelle Météo-France.


 


La Bretagne et les Pays de la Loire relativement épargnés


Les températures ont été contrastées à l'échelle du pays, avec des températures très chaudes sur un large quart sud-est du pays, avec +1°C à +1.5°C au-dessus des normales. À l'inverse, "une sensation de relative fraîcheur a dominé en Bretagne, en Normandie et dans les Pays-de-la-Loire".


Concernant les pluies, l'été 2024 a été conforme à la normale "masquant néanmoins de fortes disparités régionales". Le déficit a notamment atteint 30% à 40 % sur le nord de l'Aquitaine, la Normandie, le pourtour méditerranéen et l'ouest de la Corse, détaille le bulletin.