Duralex : trois offres de reprise déposées

2 juillet 2024 à 10h37 par Marion Galard avec AFP

La verrerie du Loiret pourrait être reprise par ses salariés.

L'entreprise française Duralex produit des verres

Crédit : Illustration Envato / Vladans

Trois offres ont été déposées pour relancer la verrerie Duralex, placée en redressement judiciaire le 24 avril par le tribunal de commerce d'Orléans.


La mieux disante de ces trois offres est la proposition de Société coopérative de production (Scop), soutenue par 60% du personnel et portée par la direction du site qui emploie 228 salariés à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret), commune de l'agglomération d'Orléans.


Cette offre prévoit le maintien de la totalité de l'effectif et a obtenu l'appui des élus locaux.


En effet, la métropole d'Orléans a proposé de racheter le site de la verrerie, pour une somme évaluée entre cinq et huit millions d'euros, afin d'aider à convaincre les banques de financer le projet. La région Centre-Val de Loire a également promis son soutien sous forme de garantie bancaire.


 


Deux offres proposées par des industriels


La deuxième offre est celle de la SARL Tourres et Cie, détenue par Stéphanie et Adrien Tourres. Ils possèdent deux verreries, Waltersperger (Seine-Maritime), reprise en 2018 et spécialisée dans le flaconnage de luxe pour la cosmétique avec une quarantaine de salariés, et La Rochère (Haute-Saône) qui compte une centaine d'emplois et travaille notamment pour les arts de la table.


Leur plan prévoit de conserver 179 salariés et envisage l'instauration de synergies techniques et commerciales au sein du groupe.


La CFDT estime que même si cette offre ne conserve pas l'intégralité des emplois, elle doit néanmoins être "prise au sérieux et étudiée".


La troisième offre émane de Carlesimo Investissements/GCB Investissements, groupe industriel familial qui possède deux fonderies, Navylest International, spécialisé dans les quilles en plomb pour les bateaux, et Lory International. Elle ne propose la reprise que de 79 emplois.


Ces propositions seront examinées par le tribunal de commerce d'Orléans lors d'une audience le 17 juillet.