Cholet Basket : "un engagement total"

Les joueurs de Cholet Basket s'inquiètent de savoir si leur coach dort bien. "Je dors très bien", leur répond Laurent Vila. Entraineur de CB depuis la saison passée, le technicien pyrénéen se confie à quelques heures de la finale de la Fiba Europe Cup.

Comment allez-vous aborder cette rencontre ?

La meilleure des solutions pour ça, c’est aborder chaque action comme une action importante sans regarder le score. Parce qu’ils peuvent prendre un avantage. En fait, il ne faut pas vouloir gérer, il faut vouloir être présent sur chaque possession. Là, le focus, c’est sur le jeu, l’agressivité, le positionnement, la communication… Et donc, c’est être déterminé par rapport à notre objectif qui est de creuser le maximum d’écart possible. Il faut plutôt se concentrer sur la cohésion, la détermination, le jeu, être concentré et ne pas trop regarder le score, sinon on devient fou. Parce que chacun doit le vivre personnellement. Le seul truc, c’est que, moi, je ne dois pas y mettre mon grain de sel pour essayer de tout contrôler et rajouter cette pression négative.

Quel est l’état d’esprit de vos joueurs ?

Je pense qu’il y a un vrai focus, une vraie attente du match. Ce que j’espère, c’est que, le fait qu’on soit chez nous, le fait que ce soit le dernier match, tout le monde se libère. Parce qu’on a besoin de tout le monde sur le terrain à 100%. Un engagement total et peu d’hésitations. Peu importe ce qu’on fait, c’est ce qu’il fallait faire, que ça marche ou pas, il fallait le faire, on le fait à 100%.

C’est le genre de match où il faut réussir à se lâcher complètement ?

Avec toute la difficulté que cela comporte, il faut réussir à rester soi-même en faisant ce qu’on sait faire de mieux à 200%. Prendre des risques aussi, ça fait partie du jeu.

Plus que jamais, la Meilleraie aura un rôle à jouer ?

Je dirais plus que d’habitude mais comme à son habitude. Dans le sens où, aujourd’hui, il y a une ferveur énorme. L’autre jour contre le BC Kalev, c’était incroyable dès la présentation des équipes. Cette fois-ci, on m’a promis que ce serait dix fois plus.

La préparation de ce match, c’est du travail ou du plaisir ?

Les deux se mélangent, donc, 50/50. C’est un travail qui fait plaisir (rires).

(retranscription Mikaël Le Gac)

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