Vendée : un brancardier en soins intensifs après avoir été passé à tabac

Ce samedi 6 avril, en fin de matinée, "plusieurs personnes qui accompagnaient en nombre deux patients pris en charge dans ce service ont commencé à s'énerver parce qu'ils étaient frustrés, soit par le délai d'attente soit parce qu'on ne leur a pas permis d'entrer dans le service aux côtés des patients", a expliqué le président du Samu-Urgences de France.

Ce dernier explique que les accompagnants ont passé à tabac "un brancardier qui passait par là", avant de s’enfuir, laissant la victime au sol, inconsciente. Le brancardier "a subi de graves lésions qui lui valent d'être en soins intensifs" encore ce dimanche 7 avril.

L’hôpital fermé plusieurs heures

A la suite de cette agression, le service des urgences de l'hôpital de Challans a été fermé "pendant plusieurs heures".

Sur X (anciennement Twitter), le ministre délégué à la Santé Frédéric Valletoux a dénoncé un "acte odieux et lâche".

"Un hôpital est un sanctuaire. Aucune violence envers le personnel soignant ne peut être tolérée", a-t-il dit, disant apporter son soutien au "brancardier des urgences gravement blessé".

"On ne peut pas être la variable de l'angoisse, de l'agressivité ou de la violence des patients et de ceux qui les accompagnent", a ajouté le président du Samu-Urgences de France.