Stromae à Poupet : le spectacle était au rendez-vous
Publié : 16 juillet 2022 à 17h14 par Maëva Bossard
Ce vendredi 15 juillet, le Festival de Poupet a tenu son premier concert à la Clairière du Bois Chabot de l’année. 47Ter et Gaël Faye se sont produits sur l’immense scène avant la tête d’affiche particulièrement attendue, Stromae. Alouette y était et vous propose de revivre cette soirée spectaculaire.
40 000 : c’est le nombre de personnes qui ont assisté à la première soirée de la Clairière du Bois Chabot organisée par le Festival de Poupet. Un nombre record de spectateurs dans l’histoire de ce festival, et ce à l’occasion de la venue de Stromae.
8 ans après son apparition à Poupet, Stromae a fait son grand retour le 15 juillet. Et ce n’était pas un retour anodin puisque 40 000 personnes se sont déplacées pour célébrer sa venue au festival. En 2014, l’artiste belge s’était produit à La Barbinière, aussi à Saint-Laurent-Sur-Sèvre, devant 25 000 personnes. Il avait laissé un très bon souvenir aux spectateurs, tant et si bien que certains sont même revenus le voir :
Et même pour ceux qui le découvraient sur scène pour la première fois, les attentes étaient tout aussi grandes :
La première partie de soirée assurée par 47Ter
Il nous tardait alors de voir si la légende disait vrai. Mais avant cela, d’autres artistes nous ont fait l’honneur de leur présence sur la grande scène de la clairière : 47Ter et Gaël Faye.
En toute première partie, dès 19h30, c’est le groupe de rap qui a ouvert la soirée. Les 3 rappeurs originaires de Paris ont directement mis le public – pas encore au complet – dans l’ambiance. Les fans comme les moins fans, voire même ceux pour qui ils étaient inconnus n’ont pas été déçus du spectacle :
Une deuxième partie qui garde le public dans l’ambiance grâce à Gaël Faye
Les spectateurs sont désormais bien échauffés, ils attendent avec impatience la suite de la soirée. Pendant que le reste du public arrive petit à petit, nous patientons parmi les spectateurs. Le prochain artiste se fait lui aussi désiré.
L’heure de son show arrive et il fait son entrée sur scène après que ses musiciens se sont installés. Et c’est parti pour ce deuxième concert de la soirée. L’ambiance est au beau fixe. Gaël Faye se montre à l’aise sur scène : il a le rythme dans la peau, son style s’apparente d’ailleurs à celui du maestro.
Le public était aussi au rendez-vous pour l’artiste, il était même « impressionnant vu d’ici », a-t-il avoué. Il faut dire qu’il était difficile de ne pas suivre le chanteur dans son spectacle, lui qui jouait avec les spectateurs tout le long du chaud, entre la ola et sa présence au plus près du public lorsqu’il est allé saluer la première rangée au bord de la scène.
Le show touche à sa fin, c’est l’heure pour Gaël Faye laisser la place au dernier artiste de la soirée.
Place au maestro avec un retour à Poupet en grandes pompes
Après ce deuxième concert aussi mouvementé, le public est plus que motivé pour poursuivre la soirée. D’ailleurs, on remarque que ça s’agite sur scène pour préparer cette suite tant attendue. Et rien qu’avec l’installation, on comprend que le spectacle promet d’être grandiose.
Mais l’attente se prolonge, alors que des spectateurs arrivent tout juste sur le site du concert. Des embouteillages à l’entrée du parking justifient le retard du début du spectacle. Nous attendons alors que les gens puissent arriver à tant pour profiter un maximum du show.
Puis les lumières s’éteignent, ceux qui patientaient assis se mettent debout et les cris s’élèvent pour accueillir l’artiste. Mais il n’entre pas tout de suite sur scène, ou du moins pas en réalité. Les écrans au fond de la scène s’allument et nous visionnons un court film d’animation qui illustre le chanteur dans un univers futuriste. Décor qui ensuite se dévoile sur scène avec des bras robotisés faisant bouger les grands écrans et avec les instruments des musiciens tels des machines.
Enfin, le maestro fait son entrée, accueilli par les cris des spectateurs. Le voilà, habillé de son costume emblématique de son dernier album : pantalon, chemise à volants et le petit nœud qui orne son col.
Et c’est parti pour le show. Il ouvre le bal avec « Invaincu » puis enchaine en interprétant « Fils de joie », devant un pupitre à l’image de son clip. Derrière lui, les animations défilent et illustrent les chansons.
Stromae nous en met plein les yeux à mesure que les chansons défilent. Il alterne entre celles de son dernier album et les tubes du précédent. Le public participe aussi au spectacle en accompagnant le chanteur sur ses tubes.
« Papaoutai » a d’ailleurs suscité l’excitation du public. Et pourtant le maestro n’a pas prononcé un mot pour annoncer la chanson : sur le dos d’un petit chien robotisé – et qui faisait le beau – le chanteur a récupéré sa mythique veste, accessoire reconnu de tous et associé au tube de 2013. Il en a fallu peu pour éveiller le public, qui a chanté presque à lui seul le premier couplet.
Autre moment mémorable de la soirée, la chanson « Quand c’est ? ». En effet, ce tube aux paroles émouvantes et évoquant le sujet du cancer était accompagné d’une mise en scène impressionnante :
Puis la fin du show se fait sentir. Après avoir interprété « Santé » tout en chorégraphie à la fois pour l’artiste et pour le public, Stromae quitte la scène et laisse ses musiciens enchainer. Ces derniers nous jouent une mélodie au départ inconnue, puis de plus en plus familière à nos oreilles. Nous l’avons deviné, c’est maintenant l’heure de « Alors on danse ». C’est reparti pour une dernière chanson, l’ultime de la soirée, celle où les spectateurs donnent tout ce qu’ils ont pour finir ce spectacle en beauté.
Un feu d’artifice en guise de bouquet final
Après les remerciements, le maestro sort définitivement de scène. Pourtant, le show n’est pas terminé. Peu de temps après la fin du concert, nous entendons les premières fusées du feu d’artifice éclater dans le ciel. Le bouquet final qui nous en a mis plein les yeux pour la dernière fois de la soirée.