Limoges : Nouvelle action des avocats
13 janvier 2020 à 14h32 par Thierry Matonnat
A Limoges, comme dans de nombreuses villes de France, les robes noires ont mené une nouvelle action symbolique pour dénoncer la réforme des retraites.
En fin de matinée, les avocats du Barreau de Limoges ont réalisé un cortège funèbre entre la Maison de l'avocat et les marches du Palais de Justice.
Cercueil, chansons et report de procès : les avocats se démènent contre la réforme des retraites https://t.co/Qg0MkFkAEy
— BARREAU DE LIMOGES (@OrdreAvocats87) January 13, 2020
Ils se sont rassemblés derrière un mur de briques de lait pour dire qu'ils ne sont pas des vaches à lait". Le bâtonnier a pris la parole pour rappeler qu'ils disposent d'une caisse de retraite autonome depuis 1948 alimentée par les seules cotisations des avocats. Une caisse qui participe à la solidarité nationale en reversant 100 M€ par an aux caisses en difficultés. Au son de la marche funèbre, les avocats ont déposé leur robe au pied du cercueil de la justice.
#Limoges #ReformeRetraites Rassemblement sur les marches du Palais de Justice. Les avocats du barreau en ont assez d'être "pris pour des vaches à lait". Ils ont déposé symboliquement leur robe au pied du cercueil de la justice @OrdreAvocats87 pic.twitter.com/jkMtcp9li2
— Thierry Matonnat (@TMatonnat) January 13, 2020
Reconduction de l'opération "justice morte"
Les avocats limougeauds ont décidé de reconduire leur opération "justice morte" entamée le 6 janvier dernier jusqu'à demain minuit. Dans un communiqué, le Barreau indique que "cette décision implique la demande de renvoi de toutes les audiences civiles, commerciales, prud’homales, administratives et pénales y compris en matière criminelle, ainsi que la demande systématique de collégialité en matière civile, la suspension des consultations gratuites à la Maison de l’Avocat et de toutes autres permanences liées à l’accès au droit, et enfin la suspension de toutes désignations par le Bâtonnier en toutes matières en ce compris les permanences pénales (y compris les instructions correctionnelles ou criminelles), les gardes à vue, le contentieux des libertés, le droit des étrangers, les mineurs et en matière d’aide juridictionnelle".