Doux - finalement 8 offres de reprise

18 avril 2018 à 10h35 par Rédaction Alouette

<p><span style="color:#000000"><span style="font-size:14px"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif">Un groupe britannique souhaite reprendre les sites vendéens</span></span></span></p>

ALOUETTE

 Huit offres de reprises ont �t� d�pos�es samedi au tribunal de commerce de Rennes pour la reprise du volailler Doux, plac� il y a deux semaines en liquidation judiciaire, selon l'AFP  qui r�v�le comme source l'avocat du comit� central d'entreprise.

Le groupe finist�rien, qui emploie quelque 1.200 salari�s, a �t� plac� le 4 avril en liquidation judiciaire tout en �tant autoris� � poursuivre son activit� jusqu'au 31 mai.

Outre les offres d�j� connues du groupe sarthois LDC, du saoudien Al-Munajem, premier client de Doux, des Volailles de Plouray et de l'ukrainien MHP, quatre autres offres, � p�rim�tres tr�s variables, ont �t� d�pos�es, a indiqu� Me Laurent Beziz � l'AFP.

Surprise de taille, l'industriel britannique Chesterfield Poultry, sp�cialiste du poulet halal, propose de reprendre l'abattoir vend�en de Chantonnay et ses 145 salari�s, qui n'avait jusqu'ici fait l'objet d'aucune offre. Il a �galement d�pos� une offre pour le couvoir de L'Oie (Vend�e) et ses 85 salari�s, ainsi que pour l'usine d'aliments des Essarts-en-Bocage (Vend�e) et ses 15 salari�s. Soit 245 salari�s au total.

Autre nouveau venu, l'allemand Saria, sp�cialiste de la valorisation des coproduits de viande, propose de reprendre la production de farine animale � Ch�teaulin avec 17 salari�s.

Le groupe Foch Investissement est lui int�ress� par la reprise de 69 des 92 salari�s du site de Plouray (Morbihan), contre 68 pour l'offre concurrente des Volailles de Plouray.

Autre nouveaut�: la cr�ation de la soci�t� Yer Breizh, qui regroupe LDC, la R�gion Bretagne, Terrena, Triskalia et Al-Munajem. Elle reprendrait les fermes d'�levage, le couvoir de La Harmoye (C�tes-d'Armor), le site de Bannalec (Finist�re), soit au total 97 salari�s.

Le saoudien Al-Munajem propose lui de reprendre l'abattoir de Ch�teaulin avec 347 salari�s ainsi que 20 du si�ge. L'offre de MHP n'a quant � elle pas �volu�.

Outre l'usine de Ch�teaulin et le site de produits �labor�s de Quimper, LDC propose enfin de reclasser quelques salari�s du si�ge social, ce qui n'�tait pas pr�vu au d�part.

"Si �a fonctionne, c'est une chance �norme et le nombre de licenciements sera consid�rablement limit�, mais reste � savoir si l'offre tient la route sur le plan industriel", a jug� Me Beziz.

Cet �ventail d'offres "montre qu'il y a un int�r�t pour la r�organisation de la fili�re avicole fran�aise m�me si je regrette qu'elle ne se fasse pas sous la marque Doux", a r�agi Nadine Hourmant, d�l�gu�e syndicale FO.

Le tribunal de commerce rendra sa d�cision le 18 mai.