Bretagne : L214 publie une nouvelle vidéo choc d'un abattoir de cochons à Briec

5 mai 2021 à 3h05 par Arnaud Laurenti

L'association L214 diffuse une nouvelle vidéo choc tournée dans un abattoir de cochons, à Briec, dans le Finistère, et appartenant au groupe Les Mousquetaires. Dénonçant certaines pratiques et des installations non-conformes, L214 porte plainte et demande la fermeture du site.

ALOUETTE
Crédit : L214 | S. Arsac

Nouvelle vidéo choc de L214 ! L'association a diffuise des images tournées en 2021 dans un abattoir de truies de Briec, dans le Finistère. Un abattoir faisant partie "des unités de production des Mousquetaires", indique-t-elle. Attention, certaines images peuvent choquer.

Souffrance animale et installations non-conformes

Dans sa vidéo, L214 dénonce des pratiques et des installations "non conformes à la réglementation, qui entraînent des souffrances extrêmes pour les animaux et qui sont dangereuses pour les employés". L'enquête cite également un rapport des services vétérinaires de 2016 qui avait identifié plusieurs dysfonctionnemement, mais qui perdurent encore en 2021.

L'association demande "la fermeture d'urgence" de l'abattoir en question et adresse une pétition au ministre de l'Agriculture, Julien de Normande, ainsi qu'au préfet du Finistère. L214 annonce également le dépôt d'une plainte pour "sévices graves" et demande par ailleurs au ministre de l'Agriculture un "nouvel audit généralisé de tous les abattoirs de France".

La préfecture du Finistère évoque de son côté dans un communiqué des "pratiques inacceptables avec des manquements graves aux règles de protection animale".

"Les non-conformités relevées depuis 2016, toutes mineures, ont fait l'objet de rappels réglementaires à l'entreprise pour mise en oeuvre d'actions correctives", précise la préfecture du Finistère, soulignant que "le respect des exigences en matière de protection animale relève de la responsabilité de l'abatteur".

"Les non-conformités graves vues dans la vidéo n'ont jamais pu être observées en présence des inspecteurs. Elles auraient entraîné des sanctions administratives et pénales immédiates", ajoute la préfecture.