Morbihan : la récolte du miel en baisse, "c’est un désastre, on a jamais vu ça"

Publié : 25 juillet 2024 à 11h37 par Corentin Mathias

La production du miel en Bretagne et dans le Morbihan notamment, connaît une baisse de sa récolte, la faute au mauvais temps.

Ruches
Ruches
Crédit : Illustration Envato - DR

Sale temps pour le miel dans le Morbihan, où seule "10 à 30% de la récolte" du printemps, a été "à peu près normale", selon Gonzague Collong, vice-président du Syndicat des apiculteurs du Morbihan.

Sans surprise, c’est donc aux mauvaises conditions météorologiques que l’on doit cette baisse de la récolte. Les abeilles n’ont pas pu récolter de nectars, matière première du miel. 

"Les apiculteurs ont été obligés de nourrir eux-mêmes leurs abeilles", déclare le vice-président du Syndicat des apiculteurs du Morbihan. Sur ces 7 ruches, Gonzague Collong a dû donner 6 kilos de sirop, pour éviter que les colonies ne meurent : "je n’ai jamais fait ça" précise-t-il.

Il est vrai que la météo est scrutée à chaque récolte, mais il y a aussi un autre facteur à prendre en compte, celui du frelon asiatique, qui attaque les ruchers de façon virulente. Or, cette année, là aussi, en raison d’un printemps chaotique, Gonzague Collong espère qu’il aura un impact négatif sur la prolifération du frelon asiatique et ainsi, épargner les abeilles.

 

Quels impacts aura cette mauvaise récolte ?

La principale cause de cette baisse de la récolte, c’est donc le manque de soleil et l’excès de pluie en revanche, "si les apiculteurs ont été vigilants et on bien nourri l’abeille au printemps, les colonies vont survivre pour l’année prochaine" rassure Gonzague Collong.

Dans les rayons, que le consommateur se rassure : le prix ne sera pas plus cher, malgré la baisse de la récolte et puis, "les gens ont sans doute fait des réserves l’année dernière, car l’année a été très bonne", précise encore le vice-président du Syndicat des apiculteurs du Morbihan.

Des réserves vaut mieux en avoir, car selon Gonzague Collong, la production de cet été, va représenter seulement "entre 20 et 50% d’une production moyenne".