Législatives 2024 : plus de 200 désistements et une centaine de triangulaires

Publié : 3 juillet 2024 à 12h55 par Ophélie Esseul avec AFP

Les Français devront retourner aux urnes, ce dimanche 7 juillet, pour le second tour des élections législatives.

Elections homme politique
Crédit : illustration Envato - DR

Plus que quatre jours avant le second tour des élections législatives. Suite à la vague de désistements du Nouveau Front populaire et du camp présidentiel face au Rassemblement national, plus de 200 candidats éligibles au second tour n’ont pas déposé leurs candidatures.

Alors que le dépôt des candidatures en préfecture se clôturait ce mardi 2 juillet, les deux camps ont retiré leurs candidats dans les circonscriptions où le Rassemblement national avait une chance sérieuse de l'emporter. Une démarche qui a drastiquement fait chuter le nombre de triangulaires : environ une centaine, contre 311 possibles à la sortie des urnes dimanche dernier. 

Si le nombre de triangulaires a considérablement diminué, il reste toutefois une quadrangulaire dans le pays. En effet, la 4e circonscription de Vendée connaît ce phénomène plutôt rare, avec quatre candidats sur cinq qui se maintiennent pour le second tour. 

 

Des désistements stratégiques

Sur France 2 mardi soir, l'ancien président François Hollande a salué la "reformation du front républicain". Tout en promettant que la gauche sera "rééquilibrée" à l'issue du scrutin, au détriment des Insoumis. Une gauche qui doit "changer de comportement" pour "apparaître comme la solution, et non comme un barrage".

Tandis que la gauche a retiré plus de 130 candidats, Renaissance en dénombre 82, dont 60 issus du parti présidentiel. Distancée dimanche dernier, la coalition présidentielle a salué "l'esprit de responsabilité" du Nouveau Front populaire. Quelques candidats de la majorité ont cependant maintenu leurs candidatures malgré leur troisième position.

Dans un entretien au Figaro, le président du RN Jordan Bardella a vu dans ces désistements une "coalition Macron-Mélenchon pour paralyser le pays". Il appelle les Républicains "au courage et à l'intérêt national", se disant "prêt à la main tendue" pour "élargir (s)a majorité".

La campagne officielle se clôture ce vendredi 5 juillet à minuit, 48 heures avant le retour aux urnes des Français.