La SNCF renforce son offre en Bretagne et en Pays de la Loire
1er octobre 2024 à 12h36 par Zacharie Brault
4 millions de places supplémentaires sont prévues d'ici deux ans sur la zone Atlantique, dont 2 millions pour la Bretagne et 600 000 pour les Pays de la Loire.
À l'horizon 2026, la région des Pays de la Loire va bénéficier de 300 000 places supplémentaires par an entre Nantes et Paris. La pointe bretonne sera aussi concernée, et recevra elle 2 millions de places supplémentaires en deux ans.
Pour ce faire, il n'y aura pas plus de trains qu'avant, mais les trains existants seront équipés de rames doubles. La fréquence des TGV vers et au départ des Pays de la Loire, ne devrait pas changer.
Fin 2025, c'est le train de 17h40 entre Nantes et Paris qui sera d'abord équipé de rames double. "Tous nos trains ne circulent pas en rame double. Notre enjeu dans les années à venir, c'est de faire en sorte qu'il y en ait davantage", explique Franck Dubourdieu, directeur de TGV Atlantique chez nos confrères de France 3 Pays de la Loire.
En 2024, près de 10 millions de voyages ont été réalisés, en Pays de la Loire, bien aidés par les destinations côtières comme Les Sables-d'Olonne (Vendée) ou La Baule (Loire-Atlantique). La SNCF a donc égalé son record de 2023.
2 millions de places supplémentaires en Bretagne
Pour répondre à une demande croissante de voyages vers la pointe bretonne, la SNCF prend différentes mesures qui seront mises en place d'ici 2026.
À partir de décembre 2025, un TGV supplémentaire reliera Paris à Lorient. Il desservira Rennes, Vannes et Auray.
2 millions de places seront aussi réparties entre les TGV inOUI et OUIGO. Dès la fin 2024, six TGV par jour deviendront des lignes directes, sans arrêt, entre Rennes et Paris, afin de fluidifier la ligne et d'économiser quinze minutes de trajet pour les voyageurs.
Enfin, en 2026, un troisième aller-retour OUIGO entre Paris et Rennes permettra à la SNCF de proposer davantage de petits prix à grande vitesse pour le Bretagne, avec des rames pouvant accueillir jusqu'à 556 passagers.
À noter que pour lutter contre le fléau des retards, la SNCF promet de sécuriser les abords des rails afin d'éviter les heurts avec les animaux. Des clôtures devraient être installées d'ici 2028 entre Le Mans (Sarthe) et Nantes.