Francofolies : "C’est à la fois un sentiment de bonheur, de plaisir, de fierté"
Publié : 15 juillet 2022 à 17h51 par Maëva Bossard
Ce mercredi 13 juillet, c’était le début des Francofolies édition 2022. A l’occasion, Alouette était en direct à La Rochelle, au plus près de l’évènement. On vous propose de revivre ce live plein de soleil et de rencontres.
Ça y est, elles ont commencé, Les Francofolies ont démarré mercredi 13 juillet pour la 37ème édition. Revivez avec nous cette journée entre rencontres avec les artistes et organisateurs du festival ainsi qu’excitation du public.
La journée est d’ores et déjà au beau fixe en ce début de journée. Alors que le soleil est déjà haut dans le ciel et que ses rayons illuminent le Vieux Port de bon matin, nous nous préparons à recevoir nos invités pour le live de l’après-midi. Au programme, artistes et équipe organisatrice des Francofolies sont prévus pour passer au micro de Julie, notre animatrice.
Une édition au beau fixe selon le directeur artistique
Et le premier invité à nous faire l’honneur de passer au micro d’Alouette, c’est Pierre Pauly, directeur artistique et programmateur du festival. Il nous met déjà dans le bain lorsque nous lui posons la question de la programmation et de son déroulé tout le long de l’année. En effet, le contexte sanitaire de ces deux dernières années a rendu les conditions favorables au festival pour cette édition, ce qu’explique Pierre :
"Comme on est sur une année de redémarrage, il y a beaucoup d’artistes qui avaient décalé leur tournée et qui souhaitaient revenir en 2022, donc on avait pléthore de possibilités."
Le programme "dense et riche" est alors à l’image de cette année de programmation. Le directeur artistique nous fait part de son ressenti positif vis-à-vis de ce weekend des Francofolies :
"Je pense qu’on va même être sur une année mémorable, probablement même une année record en termes de fréquentations […]. Je suis très confiant."
Le programmateur annonce la couleur : cette année promet à la fois au niveau de la programmation qu’au niveau de l’ambiance. Et le "soleil battant" ne semble pas porter préjudice à l’équipe des Francofolies.
Des festivaliers toujours aussi motivés
Idem pour les festivaliers : la chaleur n’est pas un frein. Il fait chaud, certes, mais la musique l’emporte dans ce contexte de festival. Pas question de se laisser abattre par les 35°C annoncés, surtout après deux ans de restrictions. En tout cas cela n’a pas empêché les spectateurs de se déplacer et d’attendre devant l’entrée des Francofolies.
La jeune Emma Peters pour la première fois aux Francofolies
Nous aussi, nous patientons sous le soleil de La Rochelle, mais nous ne sommes pas seuls. Après son intervention, Pierre Pauly repart au travail sur sa trottinette. A sa suite, notre première artiste de l’après-midi, Emma Peters, prend place au micro d’Alouette. La jeune chanteuse partage son ressenti sur la tournée des festivals qu’elle a entamé en avril.
A l’image de la météo, elle définit une ambiance "chaude" de la part des festivaliers. Et lorsqu’on s’intéresse davantage aux Francofolies, Emma Peters confie être honorée de se retrouver parmi les grands artistes bien que ce soit également un challenge pour elle :
Aussi détendue qu’à son arrivée, Emma Peters nous quitte pour se préparer à son concert prévu à 21h à la scène bleue de La Coursive.
Gérard Pont espère "être à la hauteur"
Elle laisse place à une autre grande personnalité des Francofolies venant cette fois-ci de l’équipe organisatrice : Gérard Pont, le directeur du festival. En ce jour d’ouverture des Francofolies, il exprime son enthousiasme, un "sentiment de bonheur, de plaisir et de fierté" au vu des concerts affichés complets tout au long de la journée.
L’afflux du public au festival apporte tout de même une légère pression au directeur :
Pour lui non plus, la température n’est pas un problème. Si des dispositifs ont été prévus pour rafraichir le public (distribution de bouteilles d’eau, bars à eau et brumisateurs), il compte sur la baisse des températures en soirée et le vent marin pour rendre les conditions plus acceptables.
Le site du festival offre également des conditions favorables aux spectateurs puisque des concerts doivent se tenir dans des salles climatisées, des cinémas ou encore dans des églises. Le temps n’est alors pas un point négatif, au contraire : "Le temps est super ! Je pense qu’il vaut mieux qu’il fasse chaud plutôt qu’il y ait de la pluie ou un ouragan".
Des Francofolies toutes en folie pour Emilie Yakich, co-directrice du festival
Sa co-directrice, Emilie Yakich, nous rend visite alors que Gérard Pont répond à nos questions. Elle partage le "bonheur" du directeur quant à la tenue de cette 37ème édition.
"[…] on est ravi parce que ça fait peut-être 2 ans qu’on attend un retour à la normale des Francofolies, dans toutes ses folies, dans un programme chargé où l'on peut voir des concerts en famille, entre amis, où l'on peut aller à la rencontre d’auteurs qui écrivent sur la chanson, de documentaires musicaux en avant-première […]. Toute cette effervescence des Francos nous manquait."
Ces retrouvailles ont été préparées avec attention par l’équipe des Francofolies. Emilie exprime ce qu’évoque cette édition selon elle et les valeurs qu’elle et les organisateurs ont voulu faire passer cette année :
"J’ai l’impression que c’est un festival qui vient de loin dans les réflexions et questions qu’on a eu l’occasion de se poser pendant la période Covid, de réfléchir à ce sur quoi on voulait vraiment s’engager, quelle était notre raison d’exister, pour quoi on se battait. C’est une édition qui vient de loin et qui a envie de rassembler. C’est une édition pour tout le monde, plus sociale et solidaire, en faveur de l’émergence."
Parmi les valeurs partagées, la co-directrice a mis en avant leur soutien aux artistes en précisant que 55% de ceux qui se produisent cette année viennent pour la première fois au festival. Elle est aussi revenue sur l’action « billets suspendus » avec le secours populaire dont l’objectif était de récolter une cagnotte auprès des festivaliers pour offrir des billets aux personnes isolées.
Mais l’heure tourne et c’est bientôt l’ouverture du festival avec le premier rassemblement musical prévu à 15h au Théâtre Verdière. C’est reparti pour Emilie qui repart sur son vélo.
Des bonhommes roses partout dans la ville
Nous continuons notre live devant la file d’attente qui s’étend devant nous. En attendant notre prochain et dernier invité, nous faisons un point culture.
Pour ceux qui étaient à La Rochelle ce weekend, vous avez dû croiser plusieurs bonhommes roses ci et là dans les rues de la ville. Il s’agit d’une exposition signée par Philippe Katerine et intitulée "Mignonisme".
Ces statues roses observaient les passants, guettaient les festivaliers à l’entrée ou même prenaient place là où ils pouvaient pour assister au concert de la scène Jean-Louis Foulquier. L’artiste a lui-même fait le déplacement au festival à l’occasion du vernissage de ses œuvres à l’office de tourisme de La Rochelle.
Gaëtan Roussel tout en détente à quelques heures de son concert
Suite à cet instant de culture mignonne, notre dernier invité s’assoit à la table d’Alouette, il s’agit de Gaëtan Roussel. Alors qu’il était arrivé peu de temps avant, le chanteur nous a confié être content d’être là, lui qui est un habitué des Francofolies :
Après cette entrevue, il nous tarde d’assister au spectacle que l’artiste promet ainsi que celui des autres chanteurs à l’affiche. D’ailleurs, l’heure approche et Gaëtan Roussel doit repartir pour se préparer avant de monter sur scène.
Pour nous, l’entretien clôture le direct d’Alouette. À partir de là, ce n’est plus nous qui faisons l’animation mais bien les chanteurs tels qu’Asaf Avidan, Gaëtan Roussel, Mika puis Calogero. Et ce, à notre plus grand plaisir et celui du public, tout aussi impatient.