Les enseignes d’habillement pour enfants "Du pareil au même" et "Sergent Major" connaissent à leur tour des difficultés

29 juin 2023 à 11h10 par Corentin Mathias

Après "Camaïeu", "André", "San Marina" ou encore "Kaporal"… c’est maintenant au tour de deux enseignes de l’habillement pour enfants de connaître des difficultés.

Habillement enfants
Crédit : Illustration Envato - DR

Les entreprises "Du pareil au même" et "Sergent Major" du groupe "Générale pour l’Enfant" (GPE) sont touchées par le triste cocktail Covid-19, crise énergétique et inflation.

Ce mercredi 28 juin, la marque "Du pareil au même" a été placée en redressement judiciaire. Quant à l’enseigne "Sergent Major", elle est en procédure de sauvegarde.

 

2 500 salariés impactés

Il semblerait qu'après la liquidation notamment de l'enseigne "Camaïeu", en 2022, ce soit au tour de ces deux enseignes de connaître les conséquences de la crise sociale de ces trois dernières années : la crise du Covid-19, la crise énergétique et la crise de l’inflation.

Le groupe "Générale pour l’enfant" a connu un recul de 100 millions d’euros de son chiffre d’affaires durant la pandémie2 500 salariés du groupe sont concernés par ces deux annonces judiciaires.

 

Des magasins fermés ou cédés

Le groupe GPE a expliqué à l’AFP qu’il allait mettre en place un plan de restructuration. Il a annoncé que 47 magasins "Sergent Major" et 87 "Du pareil au même" allaient être fermés ou cédés.

"Du pareil au même" et "Sergent Major" sont notamment présents à Cholet, Montaigu, La Roche-sur-Yon, Saumur, Saint-Herblain, Challans ou encore Rezé, Nantes mais aussi Rennes.

Ces fermetures ou cessions concernent uniquement les magasins présents en France, bien que GPE ait aussi des magasins en Belgique, en Espagne, en Italie ou encore en Suisse.

 

La solution de la vente en ligne ?

Dans son plan de restructuration, le groupe GPE annonce vouloir développer une stratégie numérique, autrement dit la vente par internet. Son objectif ? Réaliser 25% de ses ventes sur internet.

GPE, souhaiterait également s’étendre à l’international sur de nouveaux marchés.

Ces deux placements sous la protection de la justice française sont donc une affaire à suivre