Crash de l’avion de Gérard Leclerc dans la Loire : le rapport du bureau d’enquêtes et d’analyses révélé

13 juillet 2024 à 12h26 par Corentin Mathias avec AFP

Le journaliste de télévision Gérard Leclerc, mort en août dernier dans le crash du petit avion de tourisme qu'il pilotait avec deux passagères à bord, a "très probablement" été victime d'une "désorientation spatiale" liée à la couverture nuageuse, selon, le rapport d'enquête du BEA (bureau d’enquêtes et d’analyses).

Gérard Leclerc - journaliste CNEWS
Crédit : CNEWS

L'appareil piloté par le demi-frère du chanteur Julien Clerc, s'était écrasé le 15 août 2023 à Lavau-sur-Loire, en Loire-Atlantique, dans une zone de marais bordés de hauts roseaux dans l'estuaire de la Loire.

Le journaliste de 71 ans et ses deux passagères étaient morts dans l'accident.

Il avait décollé à 11h07 de l'aérodrome de Loudun, dans la Vienne à destination de La Baule, en Loire-Atlantique, Gérard Leclerc devait assister à un concert de Julien Clerc.

 

Une couche nuageuse, à l’origine de l’accident mortel

Selon les conclusions du rapport du bureau d'enquêtes et d'analyses, "l'avion est très probablement entré dans la couche nuageuse et le pilote a perdu les références visuelles extérieures, le conduisant très probablement à une désorientation spatiale".

Gérard Leclerc ne se serait alors pas rendu compte qu'il débutait un virage par la droite, durant lequel il aurait perdu le contrôle.

"Lorsque l'avion est sorti de la couche nuageuse, avec une importante vitesse" et en descente, "le pilote n'a probablement pas eu le temps de réagir avant que l'avion n'entre en collision avec la surface de l'eau", résume le BEA.

 

Deux passagères décédées dans le crash de l’avion de tourisme

Outre Gérard Leclerc, Michèle Monory, fille de l'ancien ministre et président du Sénat René Monory, ainsi qu'une amie de celle-ci se trouvaient à bord.

Les recherches des corps avaient été rendues particulièrement difficiles, car l'avion était immergé à plusieurs mètres dans une zone soumise à très forts courants, et dans laquelle la visibilité pour les plongeurs était quasi-nulle, expliquait à l'époque le parquet.