Brest devient la nouvelle base de Volotea et va proposer 20 nouvelles destinations

L’aéroport de Brest accueillera Volotea au printemps prochain.

La compagnie low cost espagnole, arrivée il y a 10 ans à l’aéroport de Brest, va installer à partir du printemps prochain sa 9^e base française en Bretagne, à Brest. À la clé, la création d’une trentaine d’emplois directs et l’ouverture de 13 nouvelles lignes.

Brest, une nouvelle base évidente

"Volotea est la compagnie aérienne des capitales régionales. Notre stratégie est de développer la connectivité au départ de villes majeures qui n’ont pas de connectivité. Brest est relativement isolée, il y a peu de lignes aériennes. Il y a aussi une base économique très forte, qui est en développement, des besoins qui sont croissants. Donc, pour nous, c’était une nouvelle base évidente", nous confie Gilles Gosselin, le responsable France de Volotea.

20 nouvelles destinations en 2024

La compagnie espagnole souhaite ainsi s’ancrer localement : "La Bretagne, et Brest en particulier, a une tradition navale très forte. Pour nous, avoir un "port d’attache" sur une escale importante nous permet d’avoir une efficacité opérationnelle certaine mais surtout de créer des emplois et d’avoir des collaborateurs qui sont basés sur place qui participent aussi à l’économie locale. Avoir un avion basé nous permet aussi de multiplier les destinations, nous en aurons vingt en 2024 au départ de Brest."

Volotea proposait jusqu’à présent sept destinations. Bientôt il sera donc possible de partir de Brest pour aller à Barcelone, Athènes, Faro et Palerme. 

200 emplois

L’arrivée de Volotea à Brest va également générer des emplois. "Sur le premier avion, environ 30 emplois directs et 170 emplois indirects. Donc tous les métiers qui sont basés à l’aéroport ou qui gravitent autour de l’aéroport vont connaitre une activité plus importante et ça va créer aussi beaucoup d’emplois indirects."

La Région Bretagne ne cache pas son enthousiasme. "Volotea est une compagnie aérienne qui a des ambitions pour la Bretagne, les Bretonnes et les Bretons. Donc, oui, c’est un jour important en termes d’attractivité pour notre territoire", précise Laurence Fortin, vice-présidente de la Région.

Désengorger l’aéroport de Nantes ?

Et c’est un véritable plus pour les Bretons, qui sont souvent obligés d’aller prendre l’avion à Nantes.

"L’objectif n’est pas d’entrer en concurrence. Mais on voit bien que l’aéroport de Nantes est en limite par rapport à ses capacités d’accueil. On constate aussi que beaucoup de Bretons vont à Nantes pour prendre l’avion. Ce qui est certain, c’est que ne pas faire 200 ou 300 kilomètres pour aller prendre l’avion est déjà une très bonne chose et va certainement permettre de voyager dans de meilleures conditions. À Brest, on a cette capacité d’accueil et le potentiel de développement", conclue Laurence Fortin.