Santé : 25 000 femmes vont participer à une expérimentation pour diagnostiquer l'endométriose

Publié : 11 février 2025 à 10h55 par Brieuc Souetre

La ministre de la Santé, Catherine Vautrin, a annoncé sur France 2 le remboursement de tests salivaires permettant d'identifier la maladie.

Crédit : Illustration Envato - DR

À compter de ce mardi 11 février, un test salivaire pour diagnostiquer l'endométriose est remboursé pour 25 000 patientes. Une phase d'expérimentation que le gouvernement espère étendre.


Un pas en avant pour la lutte contre cette maladie qui touche 10% des femmes en âge de procréer. Catherine Vautrin a révélé, ce lundi 10 février sur France 2, le plan d'action contre l'endométriose. Elle s'était engagée sur ce sujet dès son arrivée au gouvernement début 2024.


Le test salivaire, conçu par la biotech lyonnaise Ziwig, permettra de détecter l'endométriose grâce à l'analyse et au séquençage de l'ARN. Il a été validé par la Haute autorité de santé (HAS) en octobre dernier pour une phase expérimentale. La facture pour ce test s'élève à 800 euros, elle sera entièrement prise en charge par l'assurance maladie a précisé la ministre.


"Dès que nous aurons les résultats concernant ces patientes, la Haute Autorité de santé donnera un avis définitif qui permettra de mettre en avant le bien-fondé du test et, derrière, une prise en charge pour toutes les femmes de notre pays", a déclaré Catherine Vautrin.

L'endométriose, une maladie douloureuse


L'endométriose est une maladie qui se caractérise par le développement de tissu en dehors de l'utérus qui peut provoquer une douleur aiguë notamment au moment des règles, de rapports sexuels ou aux toilettes. Elle peut aussi être responsable d'infertilité. Avant le test salivaire, le diagnostic pouvait prendre sept ans compte tenu de la faible spécificité des symptômes.


C'est donc une avancée notable, qui permettra d'identifier beaucoup plus rapidement la maladie, pour ensuite la traiter plus efficacement.