Affaire Seznec - le parquet de Brest confirme

1er mars 2018 à 14h59 par Rédaction Alouette

<p><span style="color:#000000"><span style="font-size:14px"><span style="font-family:arial,helvetica,sans-serif">Ceux qui avaient initié les recherches souhaitent les reprendre au plus vite</span></span></span></p>

 Les fragments d'os retrouv�s dans l'ancienne maison des Seznec � Morlaix (Finist�re) sont bien d'origine animale, a confirm� jeudi le procureur de la R�publique � Brest Jean-Philippe R�capp�.



"L'expertise en anthropologie m�dico-l�gale, confi�e au service l�gal du CHU de Nantes, a permis de lever le doute sur l'origine des fragments d'os d�couverts sur l'ancienne propri�t� de la famille Seznec � Morlaix", indique-t-il dans un courriel.



"Il s'agit de restes de bovid� correspondant � deux animaux d'�ge diff�rent", pr�cise-t-il.



"L'enqu�te de police va donc �tre cl�tur�e", conclut-il.



Le parquet de Brest avait ouvert une enqu�te apr�s la d�couverte d'un premier bout d'os samedi dans l'ancienne maison des Seznec, relan�ant les sp�culations sur une possible �lucidation de l'�nigmatique "affaire Seznec".



Sans preuves ni aveux, Guillaume Seznec avait �t� condamn� en 1924 au bagne � perp�tuit� pour le meurtre un an plus t�t de Pierre Qu�meneur, conseiller g�n�ral du Finist�re, avec lequel il �tait associ� en affaires, ainsi que pour des faux en �criture. Mais le corps de l'�lu n'a jamais �t� retrouv�.



C'est pour tenter d'�lucider l'�nigme qu'un ancien avocat de la famille, Denis Langlois, et l'auteur d'un livre sur l'affaire, Bertrand Vilain, avaient lanc� des fouilles "priv�es" samedi dans un ancien cellier de la maison familiale. Selon eux, l'�lu aurait �t� tu� involontairement par l'�pouse du condamn� apr�s lui avoir fait des avances.



Apr�s la d�couverte d'un premier fragment d'os samedi, ainsi que d'un vieux bout de pipe, les fouilles avaient �t� reprises dimanche par la police judiciaire de Rennes, saisie de l'enqu�te. Les premi�res analyses visuelles des ossements r�alis�es par un m�decin l�giste sugg�raient qu'il pouvait s'agir d'os humains.



Denis Langlois et Bertrand Vilain comptent cependant relancer les fouilles "priv�es" sur les lieux. M. Langlois a indiqu� jeudi dans un communiqu� souhaiter "reprendre sans tarder les fouilles qui visent � progresser vers la v�rit� et aboutir � une r�vision �quitable dans l'affaire Seznec".