Michael Jackson, 15 ans déjà : retour sur 5 clips inoubliables

Publié : 25 juin 2024 à 17h51 par Nicolas Mercier

Le 25 juin 2009, le monde perdait l'une de ses icônes musicales les plus emblématiques, Michael Jackson.

Crédit : Capture d'écran | Youtube | Michael Jackson

Quinze ans après son décès, son héritage continue de résonner à travers ses chansons, mais aussi ses clips, qui ont redéfini les standards de l'industrie musicale.


Retour sur cinq clips inoubliables qui ont marqué des générations.


 


Thriller (1983)


Impossible d'évoquer Michael Jackson sans parler de "Thriller". Réalisé par John Landis, ce clip de près de 14 minutes est une véritable révolution.


La chanson, écrite par Rod Temperton, mêle funk, disco et rock, et sa célèbre ligne de basse est immédiatement reconnaissable.


Le clip raconte l'histoire d'un jeune couple attaqué par des zombies et des créatures de la nuit, et se distingue par ses effets spéciaux, son maquillage et sa chorégraphie encore dans les esprits de beaucoup d'auditeurs, quarante ans après.


La transformation de M.J en loup-garou, suivie de la célèbre danse des zombies, est devenue une référence dans la culture populaire.


Ce clip a non seulement contribué à faire de l'album "Thriller" le plus vendu de tous les temps, mais a aussi élevé le clip musical au rang d'art à part entière.

Billie Jean (1983)


Avec "Billie Jean", Michael Jackson a franchi une étape décisive dans sa carrière solo.


La chanson raconte l'histoire d'une femme prétendant qu'il serait le père de son enfant.


Le clip, réalisé par Steve Barron, est célèbre pour son trottoir aux pavés lumineux. Ce détail visuel, combiné à la performance du "Roi de la Pop", a capté l'imagination du public.


La vidéo a également joué un rôle important dans la reconnaissance mondiale de Michael Jackson, étant le premier clip d'un artiste noir à être largement diffusé sur la chaine MTV.


La combinaison de la chanson accrocheuse, du mystère qui entoure les paroles et de la performance visuelle fait de "Billie Jean" un classique intemporel.

Bad (1987)


Sous la direction du réalisateur de renom Martin Scorsese, le clip de "Bad" montre Michael Jackson dans un nouveau clip aux allures de court-métrage.


La chanson produite par Quincy Jones, parle de la transformation personnelle et de l'affirmation de soi.


Ce clip de 18 minutes (dans sa version longue) raconte l'histoire d'un jeune homme qui retrouve son ancien gang New Yorkais et doit prouver qu'il n'est pas devenu "soft" en son absence


Les séquences de danse dans le métro new-yorkais sont devenues emblématiques, et la chanson elle-même est une déclaration de puissance et de confiance en soi.

Black or White (1991)


"Black or White" est l'un des clips les plus audacieux de Michael Jackson, à la fois sur le plan technique et thématique.


La chanson, écrite par Jackson et produite par Bill Bottrell, combine des éléments de rock et de pop avec un message puissant sur l'unité raciale et l'égalité.


Réalisé une nouvelle fois par John Landis, ce clip met en scène des effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque, notamment le “morphing” des visages, nouvelle parade visuelle de l’artiste.


Avec la participation de Macaulay Culkin (“Maman j’ai raté l’avion”), la vidéo combine des humour, séquences de danse et un message social universaliste.

Smooth Criminal (1988)


Dans "Smooth Criminal", Michael Jackson incarne un personnage énigmatique dans un hommage aux films noirs des années 1930.


Ce clip, extrait du film "Moonwalker", est célèbre pour son esthétique, ses costumes et surtout, le célèbre passage où MJ et ses danseurs se retrouvent inclinés à 45 degrés, défiant les lois de la gravité.


La scène est immédiatement devenue un moment emblématique de la carrière de l'artiste.

Ces cinq clips ne sont qu'un aperçu de ce qu'a pu apporter Michael Jackson au monde de la musique.


Chacun d'eux a non seulement marqué son époque, mais continue d'influencer les artistes et les créateurs du monde entier.


Michael Jackson a redéfini le concept de clip musical, et son héritage perdure, 15 ans après sa disparition.