Le Breton José, battu en finale du Meilleur pâtissier : "Je me suis beaucoup amusé, ce qui était mon but premier"

Publié : 13h52 par Joséphine Point

Après 14 semaines de compétition, le pâtissier amateur était opposé à deux autres candidats pour remporter la victoire.

José, le candidat breton de l'émission Le Meilleur Pâtissier.

Crédit : M6 | Sacha HERON

La 13e saison du Meilleur pâtissier a pris fin ce jeudi 9 janvier sur M6 avec la diffusion de la grande finale. Le Morbihannais José faisait partie des trois candidats en lice.


Malgré la défaite - l'émission a été remportée par le jeune Timothée - José est revenu sur son aventure au micro d'Alouette.


 


Quel est votre sentiment au lendemain de cette finale ?


Je crois que je suis plus dans un sentiment de soulagement. Parce que tout s’est bousculé pendant 14 semaines de diffusion. Tout le monde me reconnaît dans la rue !


Plein de selfies, plein d’autographes, plein de commentaires, de discussions... ma vie a changé pendant 14 semaines mais, oui, c’est pour ça que je pense que je suis soulagé que ce soit terminé (rires).


 


La concurrence était-elle rude lors de cette finale ?


Non, la concurrence n’était pas rude. Mais ils ont tous deux mérité leurs places. Bien entendu, je suis très content pour Timothée, même si ma préférence était quelque part un petit peu plus pour Tsiory. Timothée a gagné, grand bien lui fasse, c’est très bien, c’est un jeune homme de 16 ans qui a du mérite. Parce que moi à 16 ans, je ne rêvais même pas de pâtisseries.


La concurrence n’était pas rude. Elle était là, il fallait faire avec, j’ai fait avec. Le meilleur a gagné, c’est le jeu, c’est comme ça.


 


Que représentait pour vous ce concours ?


Le concours représentait pour moi un challenge. Une manière aussi pour moi de me surpasser encore dans un autre domaine que je n’avais pas réellement expérimenté. Voilà, je sais que je sais pâtisser, quoi. C’est plutôt pas mal (rires).


Mais je n’y suis pas allé pour ouvrir une pâtisserie derrière ou pour devenir créateur de contenus pour les réseaux sociaux. Non, absolument pas. J’y suis allé pour m’amuser et pour me challenger moi-même.


 


Comment résumeriez-vous votre parcours ?


Un parcours un peu semé d’embûches. Parce que, bien évidemment, à plusieurs reprises j’ai voulu abandonner, j’ai voulu baisser les bras. Mais ce n’est pas vraiment dans mon caractère de baisser les bras. Donc j’ai tenu le coup, je me suis ressaisi et j’ai gravi les échelons petit à petit pour en arriver où j’en suis arrivé. Je suis très fier de moi.


 


Quelques petits pépins de santé aussi ?


Oui, malheureusement. Comme mon passé médical me l’impose [José a eu 4 cancers, Ndlr], j’ai parfois des soucis qui reviennent à la surface. Comme des douleurs abdominales, des petits malaises. Malheureusement, c’est arrivé au cours de l’émission. Je n’espérais pas que ça arrive là, mais c’est arrivé et j’ai fait avec. J’ai fait ce que j’ai pu. Après quelques temps de récupération, j’ai pu repartir de plus belles et l’aventure a continué.


 


Malgré ces difficultés et tous ces gâteaux réalisés durant le concours, avez-vous encore envie de pâtisser ?


Oui, bien sûr que j’ai encore envie de pâtisser ! Je ne pâtisse pas tous les jours, bien entendu, parce que je fais plein d’autres choses. Mais, hier encore, je faisais une galette des rois.


Il y a quelques jours, je faisais une masterclasse avec des amis de Ploërmel pour faire encore des galettes des rois. Donc j’avais douze personnes devant moi qui pâtissaient et je pâtissais avec eux. Bien sûr que je continue à pâtisser et je continuerai à pâtisser tout le temps en améliorant mes techniques, en améliorant mes gâteaux, en améliorant mes goûts et surtout en faisant plaisir autour de moi.


 


Qu'allez-vous retenir, finalement, de toute cette aventure ?


Je retiens que je me suis fait une bande de potes. J’ai vécu de très bons moments. Je me suis beaucoup amusé, ce qui était mon but premier. J’en garde un très bon souvenir. Y compris de mes échanges avec Cyril Lignac et Mercotte, de mes échanges avec Laëtitia Milot bien sûr et avec le personnel de l’ombre que l’on ne voit pas à l’écran mais qui est là aussi pour nous et ça fait beaucoup de bien.


 


 


Interview menée et retranscrite par Mikaël le Gac