Cyclisme : la dernière de Peter Sagan ce dimanche en Vendée

30 septembre 2023 à 10h26 par Denis LE BARS

Le triple champion du monde a choisi le Tour de Vendée pour sa toute dernière course sur route.

Crédit : capture d'écran | Twitter | @TeamTotalEnrg

Événement ce dimanche en Vendée, le Tour de Vendée cycliste comptera dans ses rangs une légende du peloton, Peter Sagan, qui effectuera sa toute dernière course sur route.


Le tracé de cette nouvelle édition ressemblera beaucoup à celui de l'étape du Tour de France 2018 : 207 km entre Mouilleron-Saint-Germain et la Roche-sur-Yon où un circuit permettra au public de profiter pleinement du spectacle. Entretien avec Simon Phelippeau, membre du comité d'organisation.


 


Un mot d’abord sur le parcours de cette édition 2023. Vous avez décidé de retracer le parcours de l’étape du Tour de France 2018. C’est bien ça ?


C’est à peu près ça. Puisqu’on aura, effectivement, en commun le départ et l’arrivée. Entre les deux, ce sera un petit peu différent, ce sera un peu plus difficile que l’étape du Tour de France en 2018. Parce qu’on va aller chercher pas mal de difficultés autour de Fontenay-le-Comte, de Mervent, de Pouzauges et de Chantonnay avant d’arriver à la La Roche-sur-Yon. Donc ce sera un profil réservés aux puncheurs plutôt qu’aux purs sprinteurs, même s’il y a pas mal de sprinteurs au départ.


 


On attend beaucoup de monde tout au long du parcours, en particulier à La Roche-sur-Yon comme chaque année. Vous confirmez ?


Oui, d’autant plus qu’on a un petit peu modifié le final à La Roche-sur-Yon pour le public. On aura sept passages des coureurs sur la ligne d’arrivée, avec deux tours d’un grand circuit et quatre tours d’un petit circuit d’arrivée, le tout avec deux écrans géants. Donc le public présent à La Roche-sur-Yon pourra vraiment assister à tout le spectacle. Il aura le direct de la course face à lui et les coureurs qui passent sept fois. Avec, en plus, la cérémonie protocolaire. Et puis avant ça, bien sûr, le passage de la caravane publicitaire qui est toujours très appréciée. La météo s’annonce clémente donc je pense qu’on aura du monde pour voir la course.


 


Un mot également sur Peter Sagan, dont ce sera la dernière course. C’est un véritable événement ?


C’est la dernière fois qu’il va monter sur un vélo de route en course. On est très fiers de l’accueillir chez nous pour sa dernière épreuve. Il faut savoir que ça a été un choix de sa part de faire sa dernière épreuve en Vendée. C’est une manière pour lui de remercier Jean-René Bernaudeau de l’avoir accueilli dans l’équipe TotalÉnergies et de remercier aussi le Département de la Vendée pour son soutien au vélo. Pour nous, c’est un beau cadeau, surtout pour nos bénévoles qui s’investissent tout au long de l’année. Je pense qu’il va y avoir du monde pour le saluer.


On a prévu quelques surprises qu’on lui offrira dimanche, à la fois au départ et à l’arrivée. C’est un événement parce-que c’est un coureur qui a marqué toute une génération, de part ses titres de champion du monde, ses victoires sur les grands classiques, ses victoires sur les grands tours et, notamment, sur le Tour de France. Mais aussi par son style très caractéristique, par sa manière de courir, par son caractère… Donc c’est une page du vélo qui va se tourner en Vendée. Et puis, il y a ce petit clin d’œil parce-qu’il avait gagné la deuxième étape du Tour de France en 2018 à La Roche-sur-Yon, qui partait du même endroit et qui arrivait au même endroit que la course de dimanche.


 


C’est plutôt un tour d’honneur qu’une course vers une victoire pour lui, à priori ?


Oui, c’est plutôt un tour d’honneur, effectivement. Il n’a plus la même forme qu’avant. Mais je pense qu’il avait à cœur de bien finir avec son équipe qui sera à domicile. Il va faire le déplacement exprès depuis la Slovaquie pour être présent dimanche et repartira aussitôt après la course. Donc, oui, c’est un tour d’honneur mais c’est normal pour lui d’en avoir un, il le mérite largement au vu de sa carrière. On fera tout et je pense que le public vendéen va tout faire pour qu’il se souvienne de cette dernière course.


 


(retranscrption M. Le Gac)