Bretagne : Saint-Malo au cœur d'une nouvelle série Netflix !

Une histoire articulée en quatre épisodes et qui forme une minisérie historique prenant place dans une ville de Saint-Malo en pleine deuxième guerre mondiale.

“Toute la lumière que nous ne pouvons voir” est tirée du livre du même titre d’Anthony Doerr sorti en 2014. L'auteur avait remporté le prestigieux Prix Pulitzer de la meilleure fiction l’année d’après. Un terreau fertile et propice à une adaptation sur le petit écran. Shawn Levy (réalisateur de Stranger Things, autre énorme succès de Netflix) a endossé le rôle de chef d’orchestre de cette adaptation.

La série se traduit par une aventure historique au cœur de la France occupée par l’Allemagne nazie.

Saint-Malo, comme en 1944 

À cause de son bombardement massif par les américains en 1944, la ville de Saint-Malo a été presque totalement détruite (85% de ville a été rasée). Menés par Shawn Elliott, les équipes de création des décors ont donc dû réaliser un travail d'orfèvre afin de recréer le Saint-Malo des années 40.

C’est ainsi que le spectateur est plongé dans une ville française en proie aux bombardements incessants. Le tour de force réside aussi dans le fait que le tournage dans l’enceinte de la ville bretonne n’a duré que deux jours et une nuit ! C’est pourtant la ville de Saint-Malo qui joue un rôle presque aussi important que celui des personnages de la série.

Un casting 3 étoiles

Avec Netflix, on commence à avoir l’habitude de retrouver des programmes avec des têtes d’affiche qui feraient rougir Hollywood. Pour cette fois, c’est un duo tout en classe et en authenticité qui mène la série. Mark Ruffalo, connu pour ses rôles de Hulk dans les films Marvel, se mêle à Hugh Laurie, l'inoubliable Dr House.

À ce duo se joint la jeune génération. Des enfants de Netflix avec en tête Louis Hofmann (déjà connu pour son rôle dans l’un des plus grands succès de Netflix, ‘Dark’) mais aussi la révélation de cette série Aria Mia Loberti. Malvoyante, elle incarne le rôle de Marie-Laure à la perfection, étalant de tout son talent la série. Elle qui, pourtant, n’avait aucune expérience de jeu à la sortie de l’université.

Tout ceci donne naissance à une minisérie de quatre épisodes, d’environ une heure chacun, idéal à regarder en ce week-end particulièrement maussade.